L'amour est l'essence innocente de tout ce qui est. Tout ce qui apparaît, crie son existence avec une simplicité désarmante. La chaise crie sans vergogne: "je suis une chaise!" Les moutons dans le pré s'immobilisent et me regardent passer, dans leurs yeux, ils proclament: "je suis un mouton". C'est aussi simple que cela. Tout est juste tel qu'il est. Les nuages dans le ciel ne sont pas honteux d'être nus. Ils crient: "je suis un nuage!" Ils sont pareils à une femme nue, qui se tiendrait sans honte, au beau milieu d'un terrain de football, et crierait "je suis ce que je suis!".
Les pensées semblent cacher et contrôler. Les mots protègent et défendent. Que devons-nous donc cacher? Le fait de ne pas savoir, de ne jamais trouver la réponse? Mais quelle envie aussi de se tenir au milieu du terrain de football de la Vie. Cela arrive déjà.
C'est le rugissement de la Vie!
Ce rugissement franchit toute cachette et protection.
C'est la puissance absolue de l'innocence.
Tout crie.
Chaque chose crie la vie.
Chaque chose crie que c'est cela - la Vie et la Mort, tout en un.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire