mercredi 29 février 2012

Je ne sais rien

Je ne sais rien. Je suis complètement perdue. La seule chose que j'ai toujours sue, c'est que je ne sais pas.

Toutes les fois où je pensais que je savais, ou que je devais savoir, ou que tout le monde semblait savoir, la chose la plus importante qui soit apparue, la seule constante, c'est que «je ne sais pas».

Tout au long de l'histoire de «ma vie», il y a toujours eu un sentiment d'égarement et de non-savoir. Puis il y a eu la prétention du savoir, de la croyance et de l'espoir qui l'ont, semble-t-il, recouvert.

Tout cela c'est le jeu de la Vie.

La reconnaissance de la Vie telle qu'elle est, est la reconnaissance de ce qui est déjà et a toujours été : le non-savoir. C'est ce que je suis. L'absolu innocent non-savoir.

Dans le non-savoir, il n'y a pas de doute. Dans le non-savoir, il y a une clarté absolue. La reconnaissance directe, simple, de ce qui est.

C'est ce que je suis.

Je suis la Vie même.

Unmani Liza HYDE

lundi 27 février 2012

Vous n'avez qu'un seul problème

Et si j'essaie de ne plus penser ? Juste d'être, mais d'une conscience absolument pure, pure, qui ne contienne rien d'étranger, absolument libre. Inévitablement la pensée vient faire son commentaire et m'accompagne : "Et voici qu'un grand silence s'établit à l'intérieur de moi..." Je me passerais bien de ce commentaire-là. "Et voici qu'un calme nouveau apparaît dans mon cœur..." Je me passerais bien de cette pensée-là. "Et voici que je suis un peu fatigué, cela gêne ma méditation." Encore un autre type de pensée !

dimanche 26 février 2012

Murmures

Un ballet féérique : des murmures d’étourneaux, c’est à dire des milliers d’oiseaux volant de concert dans un majestueux mouvement aérien.

Murmures

vendredi 24 février 2012

Inconnaissance

Es-tu disposé à admettre maintenant de tout ton cœur et de toute ton âme qu'avec toutes tes connaissances, toute ton expérience, tous tes souvenirs et tes rêves, tu ne sais absolument rien lorsque tu es confronté au mystère de l'être, au Pur Silence lui-même? Essaies de t'exposer à cela maintenant; saute dedans les deux pieds joint. C'est ok de ne pas savoir! C'est le début d'un merveilleux voyage: le voyage dans le silence lui-même.

Tu vois dans le silence du néant divin, il n'y a rien d'autre à connaître, à savoir, à découvrir, à retenir. Dis-moi vraiment, qu'as-tu vraiment besoin de savoir sur «rien» de toute façon?

jeudi 23 février 2012

Ici et maintenant - par Ajahn Sumedho

Portez votre attention sur cet instant, ici et maintenant. Quoi que vous ressentiez, physiquement ou émotionnellement, qu'elle qu’en soit la qualité, ce moment est ce qu’il est. Cette compréhension de « ce qui est » est la conscience, la manière dont nous appréhendons le présent. Soyez attentifs à ceci. Quand nous sommes pleinement conscients, attentifs à ce qui est, ici et maintenant, sans ressentir aucun attachement, nous ne cherchons pas à résoudre nos problèmes, nous ne nous retournons pas vers le passé, ni nous projetons vers le futur. Et, si c’est le cas, nous arrêtons le flot des pensées en prenant conscience de ce que nous faisons. Le non-attachement signifie que nous ne sommes pas en train de créer de nouvelles choses dans notre esprit ; nous sommes seulement attentifs. Ceci signifie observer «ce qui est».

Lorsque nous réfléchissons et planifions, que nous doutons, anticipons, espérons et spéculons sur l'avenir, tout cela prend place dans le présent, ici et maintenant, n'est-ce pas ? Ce sont des états mentaux que nous créons dans l'instant présent. Qu'est-ce que le futur ? Qu'est-ce que le passé ? Il n'y a que maintenant, ce moment présent. Nous pouvons alors nous demander : « Qu’est-ce qui connaît ? » Nous cherchons toujours une réponse à cette question. « Est-ce réellement moi ? Est-ce ma nature profonde ? » Ce retour sur soi, ce questionnement et cette volonté de se découvrir une identité sont aussi une création qui se produit dans le présent. Si nous nous fions au silence, il n'y a personne. Nous ne pouvons trouver personne dans le son du silence. Tout problème cesse alors.

mercredi 22 février 2012

Le désir de liberté

Le désir de liberté, qui naît dans le cœur du chercheur au début du chemin, disparaît peu à peu lorsque celui-ci réalise qu’il est lui-même ce qu’il cherchait. La persistance de ce désir implique deux « blocs ». Tout d’abord, cela présuppose l’existence et la continuité d’une entité désirant la « liberté », alors qu’il ne peut être question de liberté pour un objet manifesté puisqu’un objet ne possède aucune existence en propre. En second lieu, ce désir repose sur le désir de se saisir intellectuellement de la réalité ; cela signifie essayer de capturer le non-connu et non-connaissable au sein des paramètres du connu ! Cela ne se peut

mardi 21 février 2012

À quoi est destinée cette forme?

Par Lori-Ann le 19 Février 2012

Avec la dissolution du soi de rêve il y a quatre mois, j'ai fait la prise de conscience choquante que j'avais passé toute une vie avec un cas non diagnostiqué d'erreur d'identité. Comme quelqu'un d'amnésique, à la place de la vraie nature, il y avait une construction appelée Lori-Ann, une fabrication qui a souffert en repoussant et attirant les plaisirs et les douleurs, les goûts et dégoûts.

La plus ravageuse des attractions était l'ambition, avec la conviction pré-supposée que je devais faire quelque chose d'important dans la vie. Pourtant, je me suis retrouvée face à mes quarante ans avec de  faibles scores de réalisation. J’ai comptabilisé dans mes scores un mariage raté, des choix de carrière mollassons et une créativité en baisse, rajoutant le traumatisme du douloureux choc de la mort subite de mes deux parents, et en ai conclu que j'avais eu une courte vie  en ce qui concerne le succès et le bonheur.

lundi 20 février 2012

Juste ici

Le chemin de l'éveil est ici, là où vous êtes.

Pas besoin de quelque part. Pas besoin de savoir où aller ensuite.

Laissez aller et vous serez guidés.

Telle est la grâce.


Heidi


 Page originale traduite par Christine– Vous êtes invités à partager ce texte à condition de respecter son intégralité et d'en citer la source:http://du-tout-et-du-rien.blogspot.com/

samedi 18 février 2012

L’éveil n'est pas la perfection

"Être en harmonie avec la plénitude des choses c’est ne pas avoir d’inquiétude au sujet des imperfections." ~ Eihei Dogen

L’éveil n'est pas atteindre la perfection personnelle. Cette croyance que l’éveil implique la perfection est colportée par des enseignements religieux mythiques / dogmatiques, aussi bien par des scènes New Age spirituelles ("Chaque jour, en chaque domaine, je suis de mieux en mieux ..." – bâillonnez-moi!).

Chaque fois que nous pensons ou nous comportons en termes de perfection ou d'imperfection, nous traitons uniquement avec le contenu de l'expérience. Le contenu n'est pas primordial. Il n'a jamais été primordial et ne sera jamais primordial. S’identifier avec le contenu, puis essayer d'améliorer ce contenu, est une façon facile et poussiéreuse de faire en sorte de continuer à rester dans l’illusion, et donc, de continuer à souffrir.

vendredi 17 février 2012

Accepter la réalité

A chaque fois que nous disons : “Non ; ce n'est pas vrai ; ce n'est pas possible ; on ne devrait pas voir des choses pareilles ; c'est trop injuste ; si seulement je n'avais pas ceci ; si j'avais cela ; si les choses étaient autrement”, nous sommes dans le refus de ce qui est. Refuser la réalité de ce qui est, c'est refuser de voir les bases à partir desquelles on pourrait faire quelque chose. Cela revient a vouloir construire une maison sans tenir compte de la nature du sol. On ne fait rien de solide en construisant sur du sable.

On peut être en désaccord avec certaines réalités. Par exemple il est inadmissible qu'au XXIème  siècle des gens meurent encore de  faim ou dans des guerres interminables.

Mais refuser ou nier la réalité de ce qui se passe (ou en rêver une autre) ne changera jamais rien a la situation présente si cela n'est pas suivi par une action concrète.

mercredi 15 février 2012

Le monde se tenait, tout seul, là, sans observateur

Il se produisit alors un évènement inattendu et incompréhensible. Je me trouvais à ce moment-là dans le café Beaubourg à Paris, à la fin du mois de février 1992. J'étais assis à une table et attendais mon amie. Tout-à-coup, sans raison apparente, ma perception se modifia. Le café, le décor, les murs, le sol, les tables et les gens furent baignés en un instant dans une transparence et une lumière nouvelle. Les objets m'apparaissaient extrêmement proches et brillants, comme si un voile avait été ôté à ma perception. 

mardi 14 février 2012

Comment serait le monde si tous les humains étaient éveillés?

 Question du lecteur :
”Bonjour Yuri, dis-moi comment serait le monde si tous les humains étaient éveillés? un peux fade non?”

Réponse:

Si tous étaient éveillés, la vie ne serait pas vécue autant dehors que dedans. Chaque personne ferait ce qu’elle aime sans entrer en rivalité avec quiconque, ça ne serait pas une société basée sur la compétition, l’importance individuelle et la survie.

L’identité de tous seraient reconnue à sa juste valeur et il serait impossible pour l’un d’abuser un autre, puisque chacun saurait que voler un autre c’est se voler soi-même.

lundi 13 février 2012

Aimer c’est unir en soi tout Ce qui Est

Quand tu découvres que ton interprétation sur toi-même et sur l’autre est erronée suite à ce que tu avais pris pour vrai et qui en réalité ne l’est pas,

Quand tu conçois que l’autre n’est rien d’autre que toi-même, qu’il n’est en vérité, ni meilleur ni pire que toi, ni supérieur ni inférieur, ni plus ni moins,

Quand tu t’aperçois qu’il est possible et même impératif de changer ta propre perception faussée afin de la traduire naturellement en vérité,

Quand tu acceptes lucidement et en toute confiance que nous sommes déjà Libres au-delà de l’imaginé, du corps et de l’idée,

dimanche 12 février 2012

Joyeuse journée!

KoBaGi Kélé

L'esprit vide, le cœur plein

Par Lori-Ann le 10 Février 2012
 
Il  y a quatre mois je suis tombée par dessus bord d'une identité appelée Lori Ann, dans une douce chute libre où chaque instant qui se déroule se révèle comme mon amant. Parfois, cet amant est rude, me guidant durement, me giflant telle une garce avec le chaos et le changement. D'autres fois mon amant m’embrasse tendrement avec la beauté de ce qui est ici, depuis une lune pleine délicieuse à un chiot endormi étendu sur mon lit.

Aujourd'hui, mon ami pédiatre bénévole en Afrique m"a envoyé la photo d'un garçon qu'il a soigné dans un foyer pour enfants handicapés. Il a suffit de regarder le visage de ce garçon et mon amant était là, m’ouvrant à moi-même, sous la forme de cet autre au bout du monde. Ce cœur a fondu - non pas dans la pitié, mais dans l'adoration - à la beauté stupéfiante de la déformation de ce garçon contrastant avec la lumière délicate dans ses yeux. C'est le cœur de Dieu, cette vérité des pleurs face à la perfection de ce qui est, sans avoir besoin de changer quoi que ce soit.

Je ne dis pas que l'action humanitaire n'est pas parfaite aussi. Ce que je pointe c’est que cette tendance humaine à étiqueter ce qui surgit à chaque instant (comme bon ou mauvais) a quitté mon monde. Ce qui reste est une acceptation profonde de tout cela, de toute expression, ici, dans ce jeu de Dieu.

samedi 11 février 2012

L’amour ne fait pas de distinction

 Adyashanti

Adyashanti–L’amour ne fait pas de distinction

vendredi 10 février 2012

Pédagogie de l’éveil

Gandha- Feu Océan
Laurence Vidal : – Peut-on parler de pédagogie de l’Éveil ?

Yolande – On peut en parler, si on veut… Mais, profondément, ça ne sert à rien. Car on aura beau en parler pendant des milliers d’années, tant qu’on ne le découvre pas par soi-même on ne peut pas le voir, on ne peut pas l’entendre.
Moi, j’ai envie de dire : soyez tout simplement ce que vous connaissez actuellement. Soyez honnête envers vous-même… Qu’aimez-vous en ce moment ? Que faites-vous ? Que sentez-vous ? Que pensez-vous, là, maintenant ? À ce qui est là pour vous, en cet instant, donnez-vous pleinement… Votre conscience individuelle est universelle, donc donnez-lui votre cœur et votre esprit. Ne pensez à rien d’autre… Quand cela se fait naturellement, sans effort, c’est le plus haut des états.

C’est « cette chose », Absolu, Réalité ultime, qui vous cherche. Et qui vous trouvera au moment où Elle l’aura décidé. Dans cet état au-delà de tout état, dans ce grand cœur qui bat éternellement, spontanément, vous découvrirez qui vous êtes vraiment…

mercredi 8 février 2012

Mushin

L'idée des arts martiaux est qu'une personne qui travaille pour le bien de l'humanité ne développe pas une nature agressive, mais un centre pacifique, et son but est de défendre, pas d'attaquer - défendre son propre corps, défendre ses proches , défendre ceux qui sont plus faibles que lui, et jamais vouloir faire de mal même à celui qui attaque, ne jamais se permettre de devenir comme les méchants qui désiraient vous battre. C'est quand vous développez cette intention que le chemin spirituel se révèle à vous et commence à vous guider dans la bonne direction. Vous direz: «Non, je ne veux pas nuire aux autres. Je ne serai pas une personne agressive et violente. Mais je ne m’assoirai pas là à regarder quelqu'un être battu quand je sais que je devrais me lever et offrir un coup de main ».

C'est exactement ce qui s'est passé avec moi. Lorsque les brutes me virent assis sous un arbre ou lisant un livre, pour une quelconque raison ils ne le supportaient pas et ils venaient, donnaient un coup de pied dans le livre et me battaient. J'avais l'habitude de me faire battre tout le temps. Alors un jour, j'ai lancé cette prière dans laquelle j'ai dit: «Apprends-moi à me défendre." [...] Puis je suis sorti dans la cour arrière et j'ai commencé à travailler et pratiquer, croyant que j'arriverai aux bons déplacements et que j'arriverai à comprendre. Et le résultat de cela serait que finalement les agresseurs ne pourraient éventuellement plus me vaincre.

mardi 7 février 2012

Vous n’êtes pas “une personne”

Lorsque vous portez votre attention juste là sur l’instant présent, sur l'expérience présente, sur ce qui se passe réellement en ce moment, qu'est-ce que vous trouvez? Pensez-vous que tout est fixe, immuable, solide dans l'expérience actuelle? Ou trouvez-vous que tout est en constante évolution, en mouvement, à chaque instant?

Les pensées apparaissent et disparaissent, d’elles-mêmes. Les images, souvenirs, idées, tous "éclatent" dans la conscience, persistent pendant un certain temps, puis disparaissent. Pensées du passé, pensées d'avenir. Réflexions sur ce que vous devriez faire, sur ce que vous auriez dû faire, les choses que vous aurez besoin de faire demain. Réflexions sur ce qui devrait et ne devrait pas arriver. Toutes sortes de sentiments vont et viennent - la tristesse, l'ennui, la frustration, la colère, la peur. Des sensations arrivent dans tout le corps. Des sons viennent de partout - la circulation dehors, le bourdonnement de la télévision, un claquement de porte, votre propre respiration, un chant d'un oiseau à l'extérieur.

lundi 6 février 2012

Voir est un acte

La question n'est pas ce qu'il faut faire, mais comment voir. Voir est la chose la plus importante - l'acte de voir.

J'ai besoin de réaliser que c'est vraiment un acte, une action qui apporte quelque chose d'entièrement nouveau, une nouvelle possibilité de vision, la certitude et la connaissance. Cette possibilité apparaît pendant l'acte lui-même et disparaît dès que voir cesse. Ce n'est que dans cet acte de voir que je vais trouver une certaine liberté.

Tant que je n'ai pas vu la nature et le mouvement du mental, il y a peu de sens à croire que je puisse être libre de celui-ci. Je suis esclave de mes pensées mécaniques. C'est un fait. Ce ne sont pas les pensées elles-mêmes qui m’asservissent, mais mon attachement à elles. Pour comprendre cela, je ne dois pas chercher à me libérer avant d'avoir connu ce qu’est l'esclavage. J'ai besoin de voir l'illusion des mots et des idées et la crainte de mon mental d'être seul et vide, sans le soutien de rien de connu. Il est nécessaire de vivre cet esclavage comme un fait, instant après instant, sans s'en échapper. Alors je vais commencer à percevoir une nouvelle façon de voir. Puis-je accepter de ne pas savoir qui je suis, d'être caché derrière un imposteur? Puis-je accepter de ne pas savoir mon nom?

samedi 4 février 2012

Quand on sort du brouillard...



Tant qu'on est encore dans le brouillard, on passe du doute aux certitudes.



Lorsqu'on sort du brouillard, il n'y a plus ni l'un ni l'autre.




 Ron Uribe



 Page originale

Un amour et une compréhension totale

Un jour, je traversais à pied un parc d'un faubourg de Londres. Je notais alors que j'avais l'esprit entièrement occupé par des projections à propos d'évènements futurs pouvant ou non se produire. L'idée me vint de laisser tomber toutes ces projections et d'être simplement à ma marche. Je remarquais combien chaque pas était totalement unique par sa sensation et sa pression et comment, à peine en prenais-je conscience, il disparaissait l'instant d'après pour ne jamais se répéter de la même manière.

Tandis que mon esprit était occupé à ces réflexions, il y eut une soudaine translation - de moi en train d'observer ma marche, à la seule présence de la marche. Ce qui arriva ensuite est simplement au-delà de toute description. Je ne peux que dire, de manière inadéquate en mots, qu'une incommensurable présence tranquille sembla descendre et envelopper toute chose. Tout et chaque chose devint intemporel et je cessai d'exister. Je disparus et il n'y eut plus personne pour faire l'expérience de quoi ce soit.

vendredi 3 février 2012

Huit vérités possibles à propos de l’Illumination

Par Lori Ann le 1er Février 2012

Depuis que j'ai remarqué que je n'existe pas, j'ai découvert des centaines d'autres sans-moi partout dans le monde sur des pages Facebook, forums en ligne, sites, blogs et même dans ma communauté locale. Dans ces nouvelles rencontres virtuelles et réelles, ma personnalité de journaliste (toujours là) s’est occupée de poser des questions sur ce changement de perspective radical appelé l’éveil. Voici quelques résultats que je peux retranscrire ici, en admettant totalement que rien de ce que je dis n’est vrai. Juste possible.

1) S’éveiller est un choix. Ce n'est pas comme gagner à la loterie ou avoir un coup de foudre, évènement aléatoire dément survenant à quelques-uns. S’éveiller arrive parce que l'aspiration est là pour réveiller le soi qui rêve. Certains aboutissent à ce désir par désespoir, fatigue existentielle, crise émotionnelle, expérience de mort imminente, ennui de l'irréalité ou tout simplement par résignation. Et parfois, il y a un catalyseur tel qu’une simple curiosité ou une intention enthousiaste. Ne laissez personne vous dire que vous avez besoin d'une épreuve dans votre vie pour vous réveiller (comme perdre votre fortune ou faire une dépression suicidaire). C'est juste une question de choix simple mais pas facile. Et comme vous ne choisissez pas l'heure et le lieu de votre éveil, vous devez mettre les choses en mouvement avec une intention sincère.

mercredi 1 février 2012

"Portrait-robot" des sans-ego

  •  Tout d'abord, il est clair qu'ils ont gardé leur individualité et sont loin d'être standardisés, encore moins des robots ! Leur caractère et leur tournure d'esprit demeurent, même s'ils ont évolué. Certains sont fougueux (et le demeurent), d'autres calmes et paisibles, d'autres très actifs, d'autres absolument inactifs...



  • La paix intérieure, dans les épreuves comme dans les joies de l'existence. Cette paix n'est pas menacée par les drames, les maladies, ni même les tortures. Appelée apatheia dans le monde orthodoxe, elle est aussi la "Paix qui dépasse tout sentiment" (Saint Paul).