mercredi 30 novembre 2011

Le rebelle

Arrêté après un affrontement sanglant à la frontière Belge, suite à un cambriolage avec prise d’otage, Jacky Van Thuyne, brute du “Milieu”, boucher de métier, est transféré à la Santé. Là, un soir, il participe, avec méfiance, à une classique séance de spiritisme qui lui révèle un monde dont il ne voulait pas jusque-là soupçonner l’existence.
 
Je suis bouleversé. Jusque-là, j’avais eu un rapport ambigu à Dieu. Je niais avec force son existence, mais en même temps je le refusais avec violence. Une fois, Sabine avait proposé à Paul de faire une prière ; je m’étais mis dans une colère monstre :
- arrête tes conneries ! Je t’interdis de lui parler de tout ça ! On lui apprendra seulement à être gentil avec les gentils, et méchant avec les méchants.
Et voilà qu’au travers de ce que j’avais considéré comme un jeu sans réelle importance, un «au-delà» surgissait dans ma vie, que je ne pouvais nier.
Je vais me coucher, très impressionné, et c’est alors qu’arrive la « chose »…

mardi 29 novembre 2011

Le grand mensonge

Vous devez me croire quand je vous dis que la raison de tant de malheur, tant de souffrances, de douleur, de violence, d'abus, de colère, de meurtres, de frustration, de solitude, d'apathie, de toxicomanie, de divorce, de combat, de rage et de maladie mentale est que nous ne l'avons évidemment pas encore trouvé. Nous n'avons pas découvert, dans toute sa finalité, une bonne fois pour toutes, qui nous sommes et quel est notre but. Parce que si nous le savions, de toute évidence tout ce qui précède disparaîtrait en un clin d’œil.

Vous avez besoin d'entendre cela aujourd'hui, haut et fort, dans toutes les fibres de votre être. Peut-être que maintenant, à cet instant, vous allez l'entendre.

lundi 28 novembre 2011

Les étiquettes

Gandha - Lumière végétale
L'important n'est pas de savoir qui est «je» et en quoi il consiste.
Vous n'y arriverez jamais. Il n'y a pas de mots pour le décrire.
L'important est de laisser tomber les étiquettes.
Les maîtres zen japonais disent :
«Ne cherchez pas la vérité, contentez-vous de laisser tomber vos opinions.» 
Laissez tomber vos théories, ne cherchez pas la vérité.
La vérité n'est pas une chose que l'on doit chercher.
Lorsque vous cesserez d'avoir des opinions, vous saurez.

dimanche 27 novembre 2011

samedi 26 novembre 2011

Tout est déjà accompli

V. Nous sommes tous en marche vers l’Unicité Absolue !
 
A. Oui, c’est le Dessein ou la Volonté de Dieu pour chacun et chacune des entités qui vivent en ce monde manifesté même si cela reste incompréhensible, inconcevable, inacceptable ou impossible mentalement. Il est certain que tant que l’on croit, que l’on attaque, que l’on défend ce petit moi espiègle et ses interprétations erronées, c’est que nous ne sommes pas prêts à percevoir autrement, à se voir et à se vivre sous un autre angle, donc incapables de reconnaître le pourquoi nous sommes tous vraiment là. Sous l’emprise de ce plan conditionnel, nous continuerons à rechercher au travers des vicissitudes de l’existence des buts méritoires ou des idéaux glorieux qui pourraient nous satisfaire ou bien nous convenir. S’il était convenu dès nos premières approches de la vie, d’apprendre et de savoir par nos prédécesseurs, ce que nous sommes réellement et le comment ne pas rester sous l’influence d’une idéologie fantasque, la vie duelle telle que nous la connaissons ne pourrait pas avoir lieu et nous ne serions sûrement pas là à discutailler sur ces sujets comme nous le faisons à présent.

vendredi 25 novembre 2011

Clefs pour l’éveil

Gandha-Tendre soleil
La clef la plus fondamentale pour l'éveil est de devenir plus présent dans votre vie. Alors vous pouvez vous aimer et vous accepter inconditionnellement au niveau de la personnalité. Cela comprend toutes ces choses que vous aimeriez changer en vous. La jalousie, la possessivité, le contrôle, le jugement, l'impuissance, l’inadéquation, le blâme, la culpabilité, l'incertitude, l'arrogance, l'attente, le ressentiment, la colère, la tristesse, la frustration, la dépendance, pour n'en nommer que quelques-unes. Vouloir changer une de ces qualités en vous est son subtil rejet, ce n'est pas l’acceptation inconditionnelle. Identifiez et possédez simplement toutes ces qualités, à mesure qu'elles surviennent en vous. Ne cachez absolument rien de vous-même. Possédez toutes ces choses. Soyez disposé à accepter qu’au niveau du mental et de l'ego, c'est ce que vous êtes devenu. Plus vous vous les appropriez et les acceptez, plus elles se révèleront à vous. Plus vous aimez et acceptez ainsi, plus vous serez ancré dans la vigilance et la Présence.

mercredi 23 novembre 2011

Tout est bien comme c'est

Je me souviens être allée dîner ce soir-là avec mon mari de l'époque, et avant de partir, j’ai senti monter une peur terrible, une peur de mourir. Néanmoins, nous avons décidé de sortir et d'aller dîner. Sur le chemin du retour, trois jeunes Indiennes se sont approchées de moi et sans rien dire, chacune m'a remis une petite fleur. Cela m'a brisé le cœur, quelque chose s'est ouvert. Je suis rentrée à la maison, je me suis assise et j'ai décidé de laisser venir cette peur.

Ce qui est arrivé s'est produit en un éclair, mais prend beaucoup de temps à décrire. Il y avait cette peur de mourir et il y avait ce désir de se précipiter chez Papaji et de rester assise à ses pieds. Je me sentais prête à m'abandonner. La pièce a disparu; en cet instant tout ce que je pouvais voir avec mes yeux a disparu. Et il y eut cet immense repos totalement impossible à décrire. Je n'ai pas de mots pour cela.

mardi 22 novembre 2011

Quand la physique plonge dans l'illimité en nous...

Peut-être avez-vous pensé un jour que les lois de l'Univers devraient être accessibles à l'esprit de tout un chacun? Lorsque Nassim Haramein nous explique l’Univers, les atomes et les galaxies, le fini et l’infini, les fractales et la polarité, et bien d’autres concepts complexes pour comprendre notre véritable nature et notre potentiel dans un langage clair, ses explications sont accessibles à tous, y compris son analyse des crop-circles, des fractales et de la physique quantique.  N'ayez pas peur de voir toute votre connaissance bouleversée. Voici une des vidéos de cette passionnante série:

Le pèlerinage de la Terre : pour le plaisir des yeux cette vidéo (en anglais) où il explique que la terre et les planètes ne tournent pas autour du soleil sur des orbites fixes mais suivent le soleil dans son déplacement en tournant en spirale autour de lui, tout comme nos brins d'ADN:




Vu sur espace-relaxation-wakanda

lundi 21 novembre 2011

L’amour inconditionnel

Vous trouverez toutes sortes de méthodes pour vous apprendre «comment être». Mais, tant qu'il y a une méthode, vous serez dans le «faire».

Je vous dis d'abandonner toutes vos méthodes. Elles ne sont pas nécessaires. Il suffit de cesser de juger, d'interpréter, de conceptualiser et de spéculer. Que tout ce qui n'est pas «être» s'élimine. Ainsi «être» fleurira de lui-même. Alors la grâce va émerger d'évènements apparemment aléatoires. Et vous en comprendrez le sens et serez heureux qu'il en soit ainsi.

Personne ne se détournera de son but ici une fois qu'il lui sera révélé. Mais il ne peut se révéler tant qu'on essaie de découvrir de force son existence.

Soyez patients. Soyez doux. Toute la joie et la beauté de votre vie est à portée de main maintenant. Votre but est entièrement manifeste en ce moment.

Douleur et souffrance

(J'offre ceci comme un petit cadeau à tous mes frères humains souffrant dans le monde en ce moment, vous n'êtes pas seuls, et ne le serez jamais. Que le pur silence de ce moment, infusé avec paix soit à la fois un phare pour vous et un espoir pour votre éternité.)

En tant qu'êtres humains, nous avons tous expérimenté et connu différents niveaux de douleur et de souffrance, à la fois physique et psychique. C'est le fait de l'existence en tant qu'animal avec un système nerveux, sur cette terre. Sûrement la science médicale et psychologique a beaucoup fait pour aider à soulager certaines de nos douleurs et de nos souffrances, mais cet état demeure, à certains moments, inévitable et implacable. Beaucoup de sagesses et de traditions religieuses ont tenté d'apporter des réponses pour expliquer pourquoi nous souffrons et comment nous pouvons le surmonter. Mais je vous offre une petite part maintenant.

Le funambule

Le funambule se sert de toute l’énergie disponible pour maintenir en équilibre sa démarche spirituelle sans savoir que c’est cette action (la démarche) qui le garde sur le fil. L’inconfort ressenti par le funambule sera analysé et traduit de mille façons : doutes, peurs, souffrances, perte de l’équilibre mental. Et cet inconfort sera compensé de mille façons : bouffées de joie, contact avec Dieu, sentiment d’être aimé, adoré, ivresse de l’enseignant, sentiment de mériter un rôle spécial dans la société. Le monde instable de la dualité!

Accueillez donc une rencontre intime avec vous-même ! Une rencontre intime avec Ce qui est: la seule réalité possible. Vous rencontrez une émotion ou une pensée qui ne vous plaît pas, vous la refusez, vous l’analysez et la classez. Et ainsi, vous la projetez à l’extérieur! Vous faites de vous-même, c’est-à-dire de la partie de vous que vous rejetez, un corps étranger, et c’est ça la violence. Cette violence prend forme, car elle ne peut vivre en dedans de vous, qui est pourtant votre demeure naturelle. Elle s’exprime donc à l’extérieur. Vous la voyez et vous la classez : extérieur, donc à régler! La roue tourne dans le vide, le cycle se perpétue; on ne rêve que de soi!

dimanche 20 novembre 2011

Les contrastes

Comment aurais-je pu être conscient de l'être si je n'avais connu l'ego ? Lorsque l'ego s'est tu, la présence s'est révélée.

C'est comme pour le silence, il nous serait impossible de connaître et de réaliser ce qu'est le silence si nous n'avions pas connu les sons auparavant.
C'est lorsque les sons et le bruit cessent que le silence nous apparaît. Pourtant, le silence est toujours présent en dessous des sons. Les sons émergent du silence et retournent au silence.

samedi 19 novembre 2011

vendredi 18 novembre 2011

Acceptation, amour inconditionnel et félicité

Acceptation, amour inconditionnel et félicité, autant de mots magiques bien connus de la plupart de ceux qui empruntent le chemin spirituel. Comme la plupart des mots, leur nature est quelque peu ambigüe. Séduisants, ils engendrent aussi d'immenses espérances. Ce sont là des choses que nous désirons mais qui, en même temps, peuvent paraître inaccessibles.

Je me souviens que dans mon enfance, on me disait que pour attraper un oiseau il fallait lui mettre du sel sur la queue. J'étais trop jeune pour me rendre compte que si je parvenais à le faire, c'est que j'avais déjà attrapé l'oiseau. Le même genre de paradoxe est inhérent aux concepts dont il est question dans ce texte.

jeudi 17 novembre 2011

La transparence du mystère

Paul Cézanne - Le puits
Je veux, moi, me perdre en la nature, repousser avec elle, comme elle, avoir les tons têtus des rocs, l’obstination rationnelle du mont, la fluidité de l’air, la chaleur du soleil.
Dans un vert, mon cerveau tout entier coulera avec le flot séveux de l’arbre. Il y a devant nous un grand être de lumière et d’amour, l’univers vacillant, l’hésitation des choses. Je serai leur olympe, je serai leur dieu. L’idéal au ciel s’épousera en moi. Les couleurs, écoutez un peu, sont la chair éclatante des idées de Dieu. La transparence du mystère, l’irisation des lois.

Paul Cézanne

mercredi 16 novembre 2011

Les briques du Vivant...

Comment puis-je être certain que ce que je vis au fond de moi est "l'amour"? Comment puis-je le mesurer? Cet amour doit-il être comme un objet parfait que rien ne peut altérer?

Car qu'est ce que l'amour ? Le don de soi ? Certes, alors le don de soi est naturel et bon, et qu'est-ce que le non-amour? La préservation de soi qui est une fermeture à l'autre ? Alors certes la fermeture et le non-amour sont naturels et bons.

La vie est discontinue, faite d'instants contradictoires qui se renient les uns les autres.
Et ce visage de la vie ne me fait pas peur, ni ne me gène.

mardi 15 novembre 2011

La gratitude du Silence

Gandha-Ondine sacrée
La nuit commençait à tomber et j’ai regagné ma chambre d’hôtel. Les gens rentraient chez eux. […]

Si la création impliquait l’invention de bêtes meurtrières, rapaces, démoniaques telles que les humains, elle n’avait guère de raison d’être. La belle philosophie des Upanishads semblait incapable de répondre à cette question absolument fondamentale. Du fait de mon amertume, ces textes n’avaient plus pour moi aucun sens. Tout ce que j’avais accepté jusqu’ici me paraissait à présent trop élevé, trop distant, trop abstrait, pour être applicable aux problèmes urgents de la vie.

Je me suis assise sur le lit. J’ai fermé la porte et la fenêtre pour m’isoler des bruits de la rue, et je me suis enveloppée dans une couverture. Qui suis-je pour prétendre savoir quoi que ce soit ? Je ne sais rien et ne saurai jamais rien. Je me suis mise à pleurer, écrasée par le poids de mon propre néant.

La Source

La source coule et jaillit sans cesse, et même si quelqu’un veut la salir en y jetant des ordures, elle continue de couler et le courant emporte les ordures. La source reste toujours pure, toujours vivante parce qu’elle ne cesse pas un seul instant de couler.
Où trouver une philosophie meilleure que celle de la source ?

Prenez la source comme modèle, devenez semblable à elle, aimez, aimez envers et contre tout. 

Cet amour vous protègera des impuretés et des souffrances. Et vous ne vous apercevrez même pas qu’on a essayé de vous faire du mal, car tout ce qui peut vous arriver de mauvais, la source le rejettera.

 Omraam Mikhaël Aïvanhov 

lundi 14 novembre 2011

De la foi à la joie : devenir plus pleinement humain

Pour comprendre la notion de plus grande énergie, nous devons considérer que ce que nous appelons ego humain, qui nous donne l'impression d'être un « moi » séparé, est en réalité un moyen de filtrer et même de réprimer une immense vitalité.

L'éveil est le processus par lequel la structure de l'ego ordinaire est progressivement dissoute dans une relation avec un plus vaste niveau de conscience, dont nous sommes issus et auquel nous retournerons. C'est à la fois un processus de régression et d'affaiblissement des structures de l'ego définissant le soi séparé, un lâcher-prise et un état permettant de devenir transparent à la Source Universelle.

dimanche 13 novembre 2011

Simon’s Cat

A re-voir, pour ceux qui connaissent,
à découvrir, pour ceux qui ne connaissent pas,
Excellente journée à tous.

                             Simon's Cat ' Hot Spot'


Simon's Cat 'TV Dinner'

samedi 12 novembre 2011

Renaître à l’évidence

Le plus beau jour de ma vie – ma nouvelle naissance en quelque sorte – fut le jour où je découvris que je n’avais pas de tête. Ceci n’est pas un jeu de mots, une boutade pour susciter l’intérêt coûte que coûte. Je l’entends tout à fait sérieusement : je n’ai pas de tête.

Je fis cette découverte il y a dix-huit ans, lorsque j’en avais trente-trois. Tombée soudainement du ciel, elle répondait néanmoins à une recherche obstinée ; pendant plusieurs mois, j’avais été absorbé par la question : qu’est-ce que je suis ?

vendredi 11 novembre 2011

Les obstacles à l'éveil

Il y a un certain nombre d’obstacles dont nous devons prendre conscience si nous désirons nous réveiller pleinement dans la Présence et demeurer fondamentalement présent dans la vie quotidienne et dans nos relations.

Le premier obstacle est le moi lui-même.  Le moi désire devenir plus spirituel.  Il désire acquérir un savoir spirituel.  Il aimerait beaucoup devenir éveillé.  Il vous conduira à rencontrer un grand nombre de conseillers spirituels et à lire nombreux livres de spiritualité.  Mais le moi va reculer très rapidement si vous trouvez le chemin de la vérité de la vie par la porte du monde présent.  Ceci vient du fait que le moi a besoin de contrôler votre vie.  Il est adonné à sa position de puissance et de contrôle.  Mail il ne peut contrôler que ce qu’il sait et il ne connaît que le passé dont il se souvient ou le futur qu’il imagine.  Il ne connaît pas le moment présent donc vous résistera désespérément de façon à ce vous ne puissiez pas entrer et rester dans le moment présent.  En fait, quand vous vous éveillez dans le moment présent, il va utiliser toute une série de trucs et de ruses pour vous séduire ou vous tenter jusqu'à ce que vous retourniez au monde de l’esprit pensant.  

jeudi 10 novembre 2011

Vérité

Qu'avons-nous appelé Vérité? Y a-t-il une telle chose qui puisse être comprise par notre esprit mortel? Qui de nous oserait dire que nous connaissons la Vérité? La Vérité, dans son infinité ne peut pas être détenue ou conservée par un quelconque unique esprit, groupe, religion, idéologie, un seul système. La Vérité est révélée par le silence pour être le silence lui-même. Il n'y a rien de plus que cela.

Vous ne pouvez pas, en tant qu'êtres humains, détenir ou posséder dans votre esprit ce qui est infini, vous ne pouvez qu'en expérimenter une petite facette. De la même manière qu'un grand canyon ne peut contenir toute l'atmosphère entre ses murs. Mais l'atmosphère contenue dans le canyon, n'est-elle pas la même que l'atmosphère de la terre entière? La vérité et le silence sont exactement comme cela.

Spiritualité, illumination et simple clarté


J'étais en train de jardiner et il bruinait. Me redressant, je regardais aux alentours : il y avait une subtile impression de «moi » n'étant pas là. J'enfourchai mon vélo, parcourus les allées, et il semblait qu'un film se déroulait sans qu'aucun effort de ma part ne soit requis pour en faire partie.

Avec ce soudain évanouissement du « moi », tout besoin de compréhension disparut, pendant que se révélait un savoir profond. Quoi que Tony eût fait remarquer qu'aucun évènement n'est nécessairement associé à la reconnaissance de notre nature véritable en tant que Conscience, à l'évidence, j'en avais été dans l'attente de façon insidieuse, car à présent qu'il avait lieu, l'évènement prenait l'apparence d'une sorte de « permission d'être éveillé ». Sans m'en rendre compte, j'avais été tout ce temps dans l'attente d'une confirmation de ma nature véritable.

mardi 8 novembre 2011

Bonheur, joie et béatitude

Le bonheur est un état de plaisir dans lequel nous entrons quand quelque chose d'agréable nous arrive. Il exige que nous fassions quelque chose pour y arriver. Si ce que nous supposons nous apporter du plaisir ne se fait pas malgré tous nos actes, nous sommes malheureux. Le plaisir du bonheur ne dure que tant que que ces évènements continuent à nous faire plaisir. Au moment où ce qui nous a fait plaisir disparaît, nous avons alors besoin qu'autre chose vienne nous apporter plus de plaisir. Le bonheur est donc transitoire et totalement dépendant des évènements externes. Il s'agit d'une addiction au plaisir.

La poursuite du bonheur est le fil directeur qui apaise et contrôle les circonstances extérieures pour que nous puissions nous sentir à l'aise en nous-mêmes. Il jongle avec les effets en essayant de maîtriser les causes.

Bienvenue, bienvenue à la foire de la vie !

Gandha-voyage-sacré-vers-mars
Mais je vois que tu as déjà pris place sur son carrousel ! Ce que tu conduis bien ! Ta voiture est aérodynamique, munie d'une pédale d'accélération et d'un frein ! Mais avant tout d'un volant ! ce qui permet toutes sortes de manœuvres, et tu ne t'en prives pas! Or, curieusement, l'engin ne cesse de tourner en rond ! Tu donnes des coups de volant, à gauche, à droite ; tu freines, tu te démènes, mais jamais ne changes de direction.

Ton moi, ledit ego, fonctionne de façon analogue : il va à gauche, à droite, sans toujours être content du résultat, de sorte qu'il finit par se dire : « Voyons ce que font les autres, comment ils s'y prennent ! Par exemple, le gars qui est assis là-bas !» Il prend décidément bien les virages. Tu l'imites, mais rien n'y fait : tu continues de tourner en rond. De temps à autre, le carrousel s'arrête, et tu fais une courte pause. C'est le bardo des Tibétains.

Puis tu te mets en quête d'un nouveau véhicule. « Cette fois ce sera peut-être un cheval. J'ai besoin de récupérer. Sans doute en ai-je décidé ainsi !» C'est prudent de ta part, ou bien vraiment sage. En fin de compte tu empruntes une trottinette. Tous ces tours de manège t'ont à vrai dire épuisé, et tu te sens plein d'humilité, de modestie.

lundi 7 novembre 2011

Donnez votre cœur à quelqu’un

Dans chaque interaction que vous avez avec un autre être humain - peu importe qui - vous avez toujours deux principaux choix.
(Le mot clé est choix.)

Un choix conduit généralement à l'interaction logique (ennuyeuse), la politesse, les formalités. Et, plus important encore, au manque de connectivité.

L'autre conduit généralement à une discussion intéressante, l'amour (oui, l'amour), la vitalité, l'amitié, le don. Et à la connectivité.

Expérience

Déjà enfant, j'avais observé une totale dichotomie dans mes expériences. Je me sentais tout à fait détaché, en parfaite harmonie avec l'univers, et la minute suivante, je sombrais dans le plus sombre désespoir et je voulais disparaître, mourir. Du bonheur paradisiaque à la tristesse suicidaire.

Bien sûr, je ne voulais vivre que les moments agréables. Et ce souhait déclencha la recherche. Non pas de la vérité ou de la libération, vois-tu, mais du bonheur permanent, de l'abolition de la souffrance. Dès le début, ce fut mon but.

Ce qui impliquait la recherche de moyens et d'outils appropriés. D'abord le sexe : cette expérience me révéla que la soi-disant petite mort, ou orgasme, est une satisfaction fort passagère, et qui dépend d'un partenaire. Ce n'était donc pas une solution. 

dimanche 6 novembre 2011

Les nouvelles saisons, l’humanité et Gaïa

 
Les saisons changent et nous dessinent le sens de la vie. Elles nous indiquent qu’il n’y a pas de but à poursuivre, qu’il y a juste l’intention d’être au sein des cycles naturels, et que ce que nous y voyons fait la différence. Ainsi l’automne est perçu soit par le flamboiement des couleurs qui signe la transformation de toute chose, soit par la baisse de lumière et par la mort apparente du vivant. Jusqu’aux commémorations des hommes, tout est organisé pour faire pencher la balance des sentiments vers la tristesse et la lassitude. Ne vous laissez pas emporter par ces artifices qui se voudraient des fatalités. Si l’automne nous emplit de la palette généreuse de la diversité, l’hiver qui s’annonce amène l’épure nécessaire au rassemblement de toute vie en ses racines, en son essence. C’est dans le langage de la Nature un rappel à l’unicité, un profond inspir qui concentre la créativité de la vie en son énergie primale.

samedi 5 novembre 2011

Le Peuple des Chiens

Par Caro

Nous voilà enfin! C’est à notre tour de vous parler! Nous sommes si heureux de partager notre joie avec vous. Pourquoi sommes-nous si heureux? Mais parce que la vie est un grand jeu, voyons donc! Voulez-vous venir dehors avec nous? Il y a tant d’odeurs à humer, de courses folles à faire, de balles bondissantes à attraper, de gazon frais à fouler, d’amis canins qui nous attendent, et quoi dire de l’air frais, du vent qui nous chatouille, nous pousse, nous freine et joue avec nous…
Qu’attendez-vous donc, l’air renfrogné? Il n’y a pas un instant à perdre. Il nous faut aller de l’avant dans la redécouverte constante du moment présent qui nous appelle. Il n’y a jamais un moment pareil à l’autre, il n’y a qu’une suite d’instants remplis de sensations affriolantes. Venez jouer, chers amis humains. Sortez de votre inquiétude et vous découvrirez un nouveau monde. C’est là que nous vivons, nous les chiens, et c’est là que nous tentons de vous amener le plus souvent possible! Au diable les soucis, allons faire un tour. La vie n’est pas soucis, elle est. Point. Pour la capter dans sa plus grande beauté, il vous faut jouer. Les enfants l’ont bien compris, et c’est pourquoi nous aimons bien leur compagnie! Tous deux - chiens et enfant - nous savons partager la magie du moment présent. Ceux d’entre vous qui avez eu la compagnie d’un Être canin dans l’enfance savent bien qu’il n’est pas facile de retrouver une telle complicité!

Il faut parfois…

Comme un insecte qui virevolte à la surface de l’eau, la vie te mène au gré du vent et non du tien.

Tu te démènes, tu cherches, mais ne sachant ni quoi, ni où. Tu voudrais t’envoler tout droit vers un destin différent, comme la petite église se rêvant cathédrale, l’impasse se créant avenue.

Comme un insecte, tu planes cherchant un silence qui t’accepte, qui veuille bien t’envelopper comme le ventre de ta mère et te séparer du chaos des autres, du bruit des machines.

Et voilà que tout d’un coup une absence te prend, tu ne sais plus ce qu’était l’instant d’avant, il te semble que tu cherchais quelque chose, un poisson surgit hors de l’eau et te happe, c’est lui, c’est bien ce silence que tu attendais, lui aussi t’attendait et savait mieux que toi le chemin.

Il faut parfois se pencher au-dessus du vide pour que le vide tombe en toi.

Ron Uribe

Page originale

vendredi 4 novembre 2011

L'innocence absolue

Je suis pure innocence. Je suis comme l'enfant. Je suis pur amour. Je suis vide. Je suis la complétude absolue. Je suis la douceur dans tout ce qui apparaît et n'apparaît pas. Je ne sais rien, mais il y a la connaissance de tout.

L'amour est l'essence innocente de tout ce qui est. Tout ce qui apparaît, crie son existence avec une simplicité désarmante. La chaise crie sans vergogne: "je suis une chaise!" Les moutons dans le pré s'immobilisent et me regardent passer, dans leurs yeux, ils proclament: "je suis un mouton". C'est aussi simple que cela. Tout est juste tel qu'il est. Les nuages dans le ciel ne sont pas honteux d'être nus. Ils crient: "je suis un nuage!" Ils sont pareils à une femme nue, qui se tiendrait sans honte, au beau milieu d'un terrain de football, et crierait "je suis ce que je suis!".

Je ne suis rien

Gandha-vent-de-feu
Que ferez-vous si vous êtes trop dure pour être une femme bonne , trop sensible pour être un homme bon, trop égoïste pour être un bon mari, trop paresseux pour être un bon employé, trop timide pour être un bon ami, trop prévenant pour être rationnel, trop grosse pour être jolie, trop efféminé pour être fort, trop introverti pour être un bon leader, trop intelligent pour être gentil, trop jeune pour être pris au sérieux, trop vieux pour faire la différence, ou trop loin derrière pour être dans la course?

Ce sont toutes de fausses normes et de fausses dichotomies, mais elles sont si communes et si enracinées que nous y croyons, parfois sans même nous en rendre compte. Et cela conduit à une montagne d'insécurités, parce que personne ne peut égaler ces folles normes (et personne ne le devrait). Mais même si nous ne croyons pas à ces choses ce les autres pensent importe toujours, non? Que pensent les voisins? Ou nos collègues de travail, ou les personnes à l'église? Et si tout le monde travaille pour cacher ses insécurités, et regarde autour ses pairs, à titre de comparaison, sans doute se sentent-ils mal car tout le monde semble avoir la vie facile, avoir tout compris. La vérité est que personne ne peut voir la vérité. Tous travaillent pour cacher la vérité, parce que la vérité est qu'ils ont peur de ce qu'ils sont réellement. Alors ils jouent tous un jeu, et ils font semblant d'être toujours bien. Ou peut-être se rebellent-ils, et font en sorte d'être mauvais, mais tant qu'ils sont encore sous le contrôle de cette fausse norme ils ne sont toujours pas eux-mêmes.

Tout cela est si épuisant.

jeudi 3 novembre 2011

Déjà éveillé

Là, maintenant vous voyez déjà à 100 % toute la vérité qui puisse jamais exister.
Vous pensez que vous ne la voyez pas, mais il est impossible de l'éviter.
Vous êtes complètement réalisé, et il ne peut en être différemment.

La conscience simple et ordinaire que vous avez de toute chose qui  apparaît dans le monde, ou dans votre mental, est la vérité. Il n'y a rien de plus dans l'illumination que réaliser directement que ce qui apparaît dans la conscience, « avant » que vous vous en saisissiez, est la vérité.

mercredi 2 novembre 2011

Aimer c'est évoluer

Michael Brown - Aimer c'est Evoluer

Voir le rêve

Gandha-Transmutation
Le rêve est le canevas sur lequel est peinte ton histoire personnelle... Alors regarde-le pour reconnaître que c'est une illusion ! Arrête de vouloir y ajouter une couleur différente pour satisfaire tes désirs. Voir le rêve est vivant et n'est pas une réaction pour améliorer encore une fois ce rêve. Tout ce que tu vois est TA réalité et non pas la Vérité. Car elle est filtrée par TON connu.

Qu'est­‐ce que le moment présent ? Beaucoup de gens me disent : « Je suis dans le moment présent. Je me ramène au moment présent, ça me fait du bien. » Ok, le moment présent est devenu un concept populaire. On prend des vacances du rêve dans une station de repos appelé «le moment présent ». Et on ne sait même pas comment fonctionne le rêve !

mardi 1 novembre 2011

Le silence de l'aube

Il existe un moment magnifique, un moment tranquille, quand la nature nous ouvre ses bras généreux et nous offre un enseignement si complet, si puissant, si unique que nous ne devons pas chercher ailleurs pour comprendre le sens du silence et de l'immobilité. Vous voyez, l'univers, le monde naturel qui nous entoure est le gourou lui-même, silencieux, et tout ce que nous devons faire est de lui ouvrir notre conscience. Il est toujours disponible, à la fois comme un rappel et une aide pour nous qui sommes pris dans nos modes de pensée, nos cogitations sur ce que nous avons fait ou pas fait correctement hier, notre imagination, les désirs des choses et des expériences que nous voulons aujourd'hui, nos anticipations et les rêves de meilleures choses demain. L'univers ne se souvient pas, n'anticipe pas, ne prévoit pas, n'imagine pas, ne rêve pas. La nature est, tout simplement, et un ensemble de «chose» émanent du doux et pur silence lui-même et finalement y retournent. Le processus se poursuit à l'infini.

Du silence avant toute chose

Je me souviendrai toujours du jour où je me promenais dans un parc quand j'entendis soudain une musique qui me semblait venir d'un autre monde. Cela faisait des années que j'étudiais le piano et pourtant je ne la connaissais pas. Elle était d'une douceur quasi irréelle, comme touchant au plus profond et semblait n'avoir encore jamais été révélée. Je m'approchais peu à peu de la source sonore et fut pris d'un vertige: j'étais en train d'écouter une œuvre que je travaillais depuis des mois et je ne l'avais pas reconnue!

Pas à cause d'une interprétation différente ou de quelque autre critère, mais parce qu'à cet instant précis je ne m'attendais tellement pas à écouter de musique que j'avais perdu tout repère. Une sorte de vacillement dans la « non-connaissance » m'avait plongé dans un état de réception totale. C'était comme si j'entendais cette œuvre pour la première fois, et il n'y avait aucun écran entre elle et moi. Mieux, la notion de « musique » elle-même n'existait plus, il y avait juste l'écoute. Et encore...