mercredi 19 juin 2013

C'est Dieu qui se voit partout.

En Birmanie, c'est moi, dans le tremblement de terre c'est moi, et c'est moi qui meurt de faim en Afrique. Les gens entendent parfois le message de la non-dualité et pensent qu'il s'agit de prendre du recul et de ne rien faire. Ils pensent qu'il s'agit de tenir cette position pleine de suffisance et de dire : "Ho, c'est simplement un rêve, une histoire, il n'y a personne qui souffre, à quoi bon faire quoique ce soit?".

Dans la vision claire qu'il n'existe ici personne qui souffre et que la souffrance est simplement une histoire, il peut y avoir l'action sans effort  d'aider là où l'aide est nécessaire, mais cela vient d'un endroit d'où vous ne savez rien, cela provient du non connu. L'Un se reconnaît dans le visage d'un enfant affamé et peut bouger pour s'aider, non par pitié, non parce qu'il doit être une personne généreuse, cela n'a rien à voir avec tout cela. Cela ne provient pas d'une règle morale. Mais dans la vision que tout est UN - et c'est là le mystère de l'univers - d'une certaine manière il est poussé à s'aider, parce qu'il se voit lui-même comme l'enfant affamé, comme la victime du tremblement de terre. Il est conduit à agir ainsi, si c'est possible.