Comme un insecte qui virevolte à la surface de l’eau, la vie te mène au gré du vent et non du tien.
Tu te démènes, tu cherches, mais ne sachant ni quoi, ni où. Tu voudrais t’envoler tout droit vers un destin différent, comme la petite église se rêvant cathédrale, l’impasse se créant avenue.
Comme un insecte, tu planes cherchant un silence qui t’accepte, qui veuille bien t’envelopper comme le ventre de ta mère et te séparer du chaos des autres, du bruit des machines.
Et voilà que tout d’un coup une absence te prend, tu ne sais plus ce qu’était l’instant d’avant, il te semble que tu cherchais quelque chose, un poisson surgit hors de l’eau et te happe, c’est lui, c’est bien ce silence que tu attendais, lui aussi t’attendait et savait mieux que toi le chemin.
Il faut parfois se pencher au-dessus du vide pour que le vide tombe en toi.
Ron Uribe
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