mardi 8 novembre 2011

Bonheur, joie et béatitude

Le bonheur est un état de plaisir dans lequel nous entrons quand quelque chose d'agréable nous arrive. Il exige que nous fassions quelque chose pour y arriver. Si ce que nous supposons nous apporter du plaisir ne se fait pas malgré tous nos actes, nous sommes malheureux. Le plaisir du bonheur ne dure que tant que que ces évènements continuent à nous faire plaisir. Au moment où ce qui nous a fait plaisir disparaît, nous avons alors besoin qu'autre chose vienne nous apporter plus de plaisir. Le bonheur est donc transitoire et totalement dépendant des évènements externes. Il s'agit d'une addiction au plaisir.

La poursuite du bonheur est le fil directeur qui apaise et contrôle les circonstances extérieures pour que nous puissions nous sentir à l'aise en nous-mêmes. Il jongle avec les effets en essayant de maîtriser les causes.
La poursuite du bonheur dirige notre attention vers l'extérieur, dans le monde, de plus en plus loin de la joie inhérente qui est déjà nôtre dans le moment présent.

La joie est un état d'harmonie intérieure qui ne dépend pas des circonstances extérieures. Elle naît du constat que toutes nos expériences extérieures sont les conséquences de notre état intérieur. Elle exige un détachement du monde extérieur. Ceci est réalisé en investissant consciemment notre temps et notre énergie à cultiver notre monde intérieur.

La joie authentique sait que le bonheur est un temps pour rire, se reposer et jouer, nos moments de tristesse apparents sont nécessaires pour la croissance, l'introspection, et la force de gagner notre voyage éternel. Dans cette lumière, ce que nous pensons du bonheur et du malheur commence à s'estomper en une seule et même chose. Nous sommes joyeux dans les deux états parce que nous acceptons ces deux ingrédients essentiels à l'accomplissement d'une expérience de vie équilibrée.

La joie n'est pas se sentir bien, c'est tout sentir.

La béatitude n'est pas déterminée par les évènements du monde, elle n'est déterminée par aucune des conditions que nous initions nous-mêmes. La béatitude est connue seulement lorsque nous élevons notre conscience au-delà des limites de ce monde et de ce que nous nous percevions être dans cette expérience de vie actuelle.

Le bonheur peut être planifié, la joie peut être comprise et communiquée, mais la béatitude ne peut qu'être expérimentée.

Le bonheur transcende momentanément l'expérience d'inconfort et la maladie. La joie transcende définitivement la marée des changements de conditions extérieures. La béatitude transcende éternellement la perception du soi connu.

Comme êtres en évolution, nous avons d'abord à passer par le bonheur, puis dans la joie, et finalement - quand c'est notre destin - dans la béatitude.

© Mikael Brown - Extrait de The essence  traduit par Christine  – Vous êtes invités à partager ce texte à condition de respecter son intégralité et d'en citer la source:http://du-tout-et-du-rien.blogspot.com/.

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