lundi 15 décembre 2014

Petit guide pour la présence


A pratiquer immodérément, en tous cas, chaque fois que vous en avez envie.
A noter que cela peut demander un certain "effort" au début, celui d'y prêter attention. 
Mais dès que l'on constate les 1ers effets positifs, on sent qu'il s'agit là d'une porte merveilleuse de liberté et joie de vivre.
 
Rien à changer de ce qui se passe, rien à améliorer,  rien à manipuler.
Il s'agit juste d'être présent consciemment, légèrement, sans volonté particulière à ce qui est, à chaque instant.
A chaque instant, il y a quelque chose qui se vit, il y a des faits, des sensations, des sentiments, des émotions etc.. Cela se passe et s'expérimente. 
Dans notre habitude, nous n'y prêtons pas attention, notre regard est tourné sans cesse vers ce que dit la tête.
Je vous propose d'inverser cette tendance en mettant votre attention naturelle sur toutes les autres perceptions habituellement délaissées. Ceci, pratiqué régulièrement, peut changer radicalement le point de vue et donc le vécu.

vendredi 10 octobre 2014

L’éveil, mais plus tard !

En réalité, nous ne voulons pas nous éveiller. nous sommes en résistance.

L’éveil n’attend que la capitulation de l’illusion.

Renoncer à notre “personnage”, à ce que nous croyons être, n’est pas évident.

Curieusement, c’est notre personnage qui s’est mis en quête de l’éveil.

Pourtant, si l’on y regarde bien, cela représente pour lui une sorte de “suicide”. Comme je le dis à travers cette image du poing qui cherche la main, tant que c’est le « poing » qui cherche, qui espère, celui-ci se prolonge, continue…

samedi 20 septembre 2014

lundi 1 septembre 2014

« Moi » est une « chose »

           Dernièrement est remonté un souvenir : j'ai 11 ans et parle avec une voisine qui en a 13 et me paraît plutôt bizarre dans son comportement. Je la regarde et me demande : « Si j'étais elle, serai-je elle telle qu'elle est ou serai-je moi dans son corps ? ». On se pose de drôles de questions à 11 ans...

           Bon, depuis que l'idée d'être une personne a fondu, la réponse a surgi : il faut parfois du temps pour répondre à des questions si enfantines. Cependant a émergé une autre question : « Qu'est-ce qui a fait que l'idée d'être quelqu'un a pu survivre face à la radicalité du vide ? », qu'est-ce qui lui donne cette « force » et qu'est-ce qui la nourrit?

mercredi 27 août 2014

Se Dissoudre dans sa Vision

  - Satsang dans le Jardin de Mooji - 

Comment vivre sa vie lorsqu'on atteint une vision profonde de sa propre vérité?

 


mardi 5 août 2014

La Vie qui se reconnait.



La qualité sonore n'est pas fameuse aussi je vous conseille de baisser le son.
 Si les sous-titres n'apparaissent pas pensez à les activer en bas à droite.

dimanche 9 mars 2014

Cicatrices...Quelles cicatrices ?

179915_446190675401060_846407329_n Enfant, je ne connaissais pas mon visage. Je ne me sentais pas concernée par ce reflet dans le miroir, qui étant ce qu’il était, ne soulevait là aucune histoire et ne ramenait à personne, à aucun individu et certainement pas à moi.

Impossible, de confondre sa présence vivante d’avec un dessin dans le miroir. Aussi, je n’avais encore aucune cicatrice. Les adultes autour de moi, ont tricoté une histoire autour de ces cicatrices, allant jusqu’à associer ce que je suis à ce simple reflet vers le monde. Confiante, je me suis attribuée par une grande méprise, pendant 28 ans, des cicatrices qui n’avaient rien à voir avec moi.

Mais un matin, j’ai cherché mes cicatrices, sans intermédiaire, directement de moi à moi, et je ne les ai pas trouvées !
 
Où étaient-elles passées ?

Comment était-ce possible d’avoir vécu si longtemps accrochée à une certitude aussi concrète et tangible que celle d’avoir des cicatrices, et un matin, réaliser qu’il n’y en a jamais eues ! Enfant, je le savais bien, que je n’avais pas de cicatrices. Et je ne comprenais jamais ce que soignaient les chirurgiens, ni ce qu’il y avait à arranger-là. D’ailleurs tout ce travail demeurait toujours vain, je ne voyais absolument aucun changement !

dimanche 23 février 2014

Le poids des pensées

La pensée a un poids. Penser à une chose, c'est la déformer, car la pensée d'une chose n'est pas la chose. La pensée est une représentation mentale. Confondue avec la réalité, elle prend un poids, non pas dû à sa structure énergétique, mais à l'émotion qui s'y greffe, qui fait miroiter le trésor de ce que je suis dans ce que je ne suis pas.

C'est le mental tout entier qu'il convient d'inclure dans son regard. Car c'est sa totalité, depuis sa naissance jusqu'à sa mort, qui maintient vivant le mirage du devenir.

Se désencombrer est ainsi se désencombrer des mirages qui occupent mon esprit, l'emplissent tant, que l'esprit lui-même, qui les contient, est ignoré.

Vivre léger, c'est vivre à partir de la conscience sans pensée. Les opinions, points de vue et jugements sont alors distants. Ils ne sont plus confondus avec la réalité. La réalité de mon être est sans pensée. Elle est présente avant que j'y sois présent. Elle est, en réalité, présence. La présence, qui est présente à chaque instant, est sans poids. Elle est transparente, toujours fraîche et innocente. Elle est le regard de l'enfant étonné, de la femme aimante, et du sage accompli. Elle ne peut être trouvée, étant déjà là.

mardi 18 février 2014

Pléiades


 Une superbe chorégraphie par la compagnie japonaise Enra, accompagnée de jeux de lumière. Poétique, technique et magique! Enjoy!



Performance & Choreography :Saya Watatani , Maki Yokoyama
Director : Nobuyuki Hanabusa
Animator : Seiya Ishii , Nobuyuki Hanabusa
Music : Nobuyuki Hanabusa
http://enra.jp

lundi 17 février 2014

Soi et la pure conscience

Dès notre tendre enfance nous apprenons à nous construire une identité forte pour survivre. Cette identité peut être celle d’un vainqueur ou d’un vaincu. La société aime les gagnants, mais les victimes attirent aussi beaucoup de sympathie. 

Plus tard, nous apprenons à faire notre place dans le monde et à développer des relations interpersonnelles harmonieuses. Certains apprendront à gérer leurs émotions et étudieront différentes techniques pour s’en libérer. Ces approches ont leur place dans notre évolution, elles nous permettent de survivre

Puis, arrive un jour où nous découvrons les limites de la survie et commençons à chercher quelque chose de plus simple, plus naturel et plus vivant. L’impulsion pour « vivre » dépasse celle pour «survivre».

Dans cette transition où l’élan pour « vivre » et « être vraiment soi » commence à surpasser l’impulsion de survie. Quelques remises en question s’imposent. Dans un système où la survie dominait, certaines croyances avaient leur utilité. Elles sont maintenant des obstacles à une vie simple et légère.

dimanche 26 janvier 2014

Un brin d'herbe

Pedro Ribeiro Simões (Flickr)
Au tout début de ce chemin, juste après avoir vu que je n'étais pas mes histoires, une question revenait souvent : suis-je mort ? En effet, j'avais perdu la plupart de mes émotions et, là où auparavant était une vie émotionnelle intense, voire traumatique, il y avait un grand vide, un grand silence.

Suis-je mort ?

Il y avait bien, de temps à autre, une explosion d'amour pur. Il y avait bien des extases – ce qu'Adyashanti nomme « le premier baiser de l'éveil ». Mais, entre ces explosions : le silence. Il y avait le monde tel qu'il est, sans mes histoires.

Suis-je mort ?