Vous/Conscience jouez tous les rôles dans la pièce, et apparaissez comme l'ensemble du spectacle, spontanément, sans cause.
Cela fait partie de la pièce que vous/Conscience jouiez habituellement des rôles sans connaître votre véritable identité, mais parfois, comme faisant partie du spectacle, vous vous permettez de connaître ce que vous êtes vraiment. Lorsque vous/Conscience - êtes impliqué en tant que personnage dans votre pièce sans connaître votre véritable nature, le rôle est pris au sérieux et tous les drames de la vie viennent de là.
Si un rôle est joué en sachant qui vous êtes, le jeu est considéré pour ce qu'il est.
Le personnage qui connaît son identité réelle ne disparaît dans un flash et un bang - bien que cela soit possible parce qu'il n'existe pas de règles pour le spectacle- n'endosse pas des robes ocres, n'a pas de disciples, n'enseigne pas des «vérités spirituelles», bien que cela soit toujours possible selon le rôle du personnage dans la pièce. Le personnage apparaîtra probablement sous la forme qu'il ou elle avait avant de connaître sa véritable identité.
Le personnage est susceptible de continuer ce qui semble une vie ordinaire dans la pièce. Il n'est même pas nécessaire que la personne communique à quiconque ce qui est maintenant évident pour elle.
Cette vision lucide n'a aucune qualité.
Cela fait partie de la pièce et n'est associé à aucun mérite.
Si la personne souffrait ou avait un problème avant que survienne la lucidité, alors cela pourrait encore faire partie du rôle du personnage.
Il pourrait y avoir du bonheur ou du plaisir, mais seulement si cela fait partie du rôle joué. Il n'y a absolument pas de règles ou de conditions.
Toute cette scène n'a aucun but, ou qualité et elle est juste vous - Conscience - vous célébrant vous-même. Vous êtes votre jeu. Cela n'a pas d'existence distincte de vous.
Nathan Gill
Page originale
Oserais-je vous faire partager cette "prose-poème" reçu tel quel lors de ma dernière méditation:
RépondreSupprimerLettre à mon père.
Je me souviens…
sur cette Terre, tu es mon père.
Ah ! on s’en est bien fait voir tous les deux !
J’aurais tout fait pour te déplaire !
J’aurais tant aimé un papa, tu as toujours été un père.
Colères, brimades, oppositions, de rancœurs en déceptions,
autant de petits cailloux blancs qui ont posé tous les jalons
du retour à la maison sur le chemin du souvenir.
Bien malgré toi si tu savais, quel bon maître tu as été !
C’est grâce à toi si aujourd’hui, je me souviens.
Ah ! on a bien joué nos rôles, chacun voulant rallier l’autre à ses prétendus idéaux.
Le rideau se déchire et je vois nos habits de scène, tu es parfait !
Quand de l’autre côté du voile, dès que nos yeux se croiseront,
quel éclat de rire, quelle rigolade, quelle étreinte, quel cœur à cœur !
Nous nous embrasserons alors comme jamais nous ne l’avons fait
sur cette Terre.
Ces affreux personnages que nous avons joués seront vite oubliés.
Tu te souviendras toi aussi que tous les deux
nous avions conclu un marché !
mon frère, mon ami !
Et avec des larmes de joie nous nous dirons merci
comme je le fais aujourd’hui.
Pour le moment tu joues ton rôle, tes yeux sont encore aveuglés.
Celui que je prenais pour un tyran est un enfant.
Alors je serai ta maman,
la petite chandelle éclairant l’obstacle afin que je ne te fasse plus mal,
plus jamais !
Il était temps !
Bonjour,
RépondreSupprimer"Si la personne souffrait ou avait un problème avant que survienne la lucidité, alors cela pourrait encore faire partie du rôle du personnage."
D'accord pour une souffrance physique, mais pas psychologique, car la "réalisation" que tout est Conscience non-duelle, nous plonge dans une paix à toute épreuve, sauf si la réalisation n'est pas complètement stable ou s'il ne s'agit que d'une compréhension intellectuelle.
Voir la réalité telle qu'elle est, c'est le nirvana. Le nirvana c'est la paix. Et la paix ce n'est pas souffrance. C'est pas plus compliqué que ça à comprendre. Par contre pour le vivre vraiment et continuellement, là c'est autre chose. C'est pourquoi, dans les traditions spirituelles authentiques, on parle de différents stades d'éveil, bien qu'en fait il ne s'agit que d'un seul éveil, mais qui doit se stabiliser. Encore une fois, je trouve qu'il y a beaucoup de confusions à ce sujet.
Bien à tous.
Amicalement.
tu as bien fait d'oser...ton poème m'a touché profondément
RépondreSupprimerMerci
Marie-Claire xx