L'instant présent est-il plein ou vide ?
Il est vide, quel soulagement !
Un grand vide ou un petit vide ?
Un petit vide, c'est plus simple.
Rien.
C'est pas cher...
... pour pas grand chose.
Ce pas grand chose vaut plus que tout.
J'ai le droit de respirer.
Rien ne peut m'empêcher de respirer.
Rien ne peut m'empêcher de respirer l'Être.
Ça respire l'Être.
Ça respire.
Ça respire.
La saveur de l'Être.
La douceur de la saveur de l'Être.
L'Être, avec ou sans saveur.
L'Être est.
L'Être.
Ici on cherche des mots.
Ces mots sont toujours imparfaits.
Je suis.
C'est cela.
C'est.
Tout est parfait.
C'est assez.
Tout ou rien.
Tout.
Rien.
Rendre les armes, arrêter de se battre.
L'éveil : une capitulation.
La Grande Capitulation.
Ouf !
C'est assez.
C'est simplement beau.
Toujours différent.
Toujours en mouvement.
La chorégraphie éternelle.
Ce qui est, rien de plus.
Il n'y a rien de plus.
C'est au moment où ça arrête de demander qu'il y ait quelque chose de plus que ça ouvre.
Ça ouvre sur la Présence de l'Être, permanente, toujours là.
À chaque lâcher-prise, la Présence de l'Être s'ouvre davantage.
L'Être s'ouvre à être exploré, découvert, connu de plus en plus, tout doucement, tout graduellement.
La Sagesse vient du contact avec l'Être.
C'est la sagesse de l'Être.
Le passé et l'avenir, et l'ailleurs, perdent de leur attrait, se dissipent,
Pour laisser place à la Plénitude de l'Être.
L'instant présent est complet en lui-même.
La Présence dans l'instant présent se suffit à elle-même.
La complétude, la plénitude.
Tout le reste peut être là, ou pas.
La tentation du décrochage.
Le piège du désengagement.
Sont là.
Allons-y graduellement, tout doucement.
Il n'y a pas de quoi se vanter.
Vraiment pas.
C'est tellement simple, c'en est niaiseux.
Ça a toujours été là.
Tout simplement.
La source à laquelle s'abreuver en permanence.
Tout près, au plus près de soi.
La source où tout peut se déposer, se dissoudre.
Autour de la source, tout se dissipe.
La vie continue, comme avant.
C'est bien dommage, c'est juste ça.
Une certaine déception que ce ne soit que ça.
Une autre respiration dans l'Être et ça redevient Tout.
L'ego est toujours là, l'individu.
Le mental, l'intellect, toujours là aussi.
Mais pas au centre, plutôt à leur juste place.
La Source, toujours au centre.
La vie devient un jeu, une scène, une pièce.
Le plaisir de jouer, tout simplement.
Plus personne d'indispensable.
La détente dans le "je ne sais pas".
Mais une "certaine sagesse" qui fuse de ce "je ne sais pas".
Comment ne pas penser à l'Éveil.
Un tout petit éveil, complet dans l'instant.
C'est la fin de la recherche.
Aussitôt apparaît un nouvel élan.
La soif d'explorer l'éveil.
Sans attente, le laisser agir, s'ouvrir.
« Ces pensées ont jalonné les six premières semaines d'un "éveil bien ordinaire", en octobre et novembre 2010. Elles sont laissées telles quelles même si la suite en aurait corrigé certaines, vers davantage de modestie. Elles sont publiées ici avec l'encouragement de la Vie. »
Tejo
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MERCI Christine pour ce partage !!
RépondreSupprimerPatricia
Mais ta physique ment !
RépondreSupprimerOui,
Non,
Si !
"C'est au moment où ça arrête de demander qu'il y ait quelque chose de plus que ça ouvre."
C...a
Et oui...diable "C'est tellement simple, c'en est niaiseux. "... chez moi, on dit "c'est couillon" ;-) Ô les cœurs ! et Merci la Vie ! :)))
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