Gandha - Météorites en immersion |
N’importe quoi peut « déclencher » l’évènement. Pour moi, ce fut la lecture d’un livre qui, pour quelque raison, faisait semble-t-il l’affaire, et pour l’évènement, et pour moi. Soudainement, une connexion se fit, quelque chose se produisit, et immédiatement « tout » eut un « sens ». Je fus envahi d’un sentiment presque comique de l’incrédulité du monde et de moi-même. J’étais pétrifié. Tout ce que je pouvais faire était d’observer les choses dans un silence stupéfait.
Je me vis comme un être unique, fini, debout sur le « champ » d’une surface noire infinie que j’ai «reconnue » comme la connaissance infinie. Pour être plus exact, ce sentiment de tout savoir se révéla, dans cette expérience, comme la potentialité de tout savoir. Je pouvais me tenir sur n’importe quel point de la surface et chaque point représentait un peu de connaissance. Je pouvais aller et venir à ma guise sur cette surface, il n’y avait absolument aucune obstruction, aucun obstacle. Il n’y avait pas que moi et le champ de connaissance sur lequel je me tenais. J’ai vu que jamais, à aucun moment, je ne « saurai tout ». Une telle connaissance, dont je pensais qu’elle serait sans doute vécue comme un « murmure » infini, n’avait rien d’une possession personnelle retenue au sein de l’esprit. […]
Je ne pense pas pouvoir fidèlement transmettre ici la sensation de non-obstruction. Avant, la poursuite de la connaissance et la compréhension des relations entre différents « faits » avaient toujours été accomplies au prix de nombreux efforts. Cela ressemblait beaucoup à traverser un marécage où l’on s’enfonce jusqu’aux genoux. Je pouvais penser et faire diverses connexions, mais la chose était difficile. Alors que là, en cet instant, j’étais comme un patineur sur la glace. Il y avait un formidable sentiment de libération de l’effort que j’avais connu auparavant. La connaissance était comme une totalité constituée de passages ouverts, qui avait visité mon esprit. Maintenant, je pouvais traverser ces passages, faire toutes sortes de connexions sans effort, car j’étais toujours guidé par la connaissance elle-même. J’avais le sentiment, non pas de traverser un territoire inexploré, mais de simplement marcher dans des lieux que je connaissais depuis toujours, qui m’étaient familiers. Je savais que jamais je ne pourrais faire une mauvaise « connexion », parce que toute la connaissance était reliée à elle-même. Tout était relié à tout. Tout ne faisait vraiment qu’un.
Edwin C. Smith
Le chemin de la foi, Éd. du Relié
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Re Christine,
RépondreSupprimerJe viens de parcourir rapidement cette belle fenêtre virtuelle que tu nous propose d'accrocher aux murs de nos vies physiques et virtuelles.
Je constate que nous avons des jardins communs que nous visitons et dont nous partageons les saveurs. Il y a encore quelques jours, j'avais des blogs sur lesquels je mettais en exergue les outils d'éveil de conscience ainsi que les jardins à rires. Je les ai dissous dans un mouvement d'amertume et d'humeur, presque dommage...
Bon, j'accroche ta fenêtre au mur de ma vie et en échange te propose de visiter celle-ci, elle n'est pas mienne, mais elle est tout bonnement excellente : http://www.vieux-jade.com/
Benoit Sentenac
Merci Benoît!
RépondreSupprimerJe vais jeter un œil à la fenêtre que tu proposes!
Quand nous avons saisi, senti au plus profond de notre être cette connaissance qui est juste ÊTRE, elle nous libère du quotidien monotone et routinier et nous installe dans une joie tranquille. Parce que maintenant nous savons qu'il y a une raison pour tout et que le bien et le mal se fusionnent au point zéro dans la lumière de chacun de nous.
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