Il n’y a rien à atteindre.
Ce qui est évident, mais peut-être non vu, est bien
plus que ce que vous avez – ou pouvez imaginer.
Ce message est simple.
Envisagez, ne serait-ce qu’un bref instant,
de lâcher toutes vos attentes sur ce qu’est
l’illumination ou la réalisation de soi.
Ce qui ne change pas est réel.
Ce qui change n’est qu’apparence.
***
Ce qui est simple et évident est souvent ignoré par le mental ou considéré comme allant de soi. Vous regardez une page et vous en voyez les mots, mais vous ne remarquez pas l’espace entre les mots. Vous voyez un film ou un programme de télévision, mais sans remarquer la lumière changeante qui forme les images. Vous vous parlez mentalement et vous supposez que quelqu’un vous écoute.
Le mental a l’habitude de se fixer sur le contenu. Au moment même où vous lisez ce paragraphe, le mental trie, place des étiquettes, et rejette tout ce qu’il juge sans valeur. Peut-être cherche-t-il quelque chose dans ces mots, peut-être existe-t-il une attente à combler ? Cependant si quelqu’un revenait en arrière pour vous montrer un passage dans le paragraphe, il est possible que vous découvriez alors quelque chose qui avait été là tout le temps, mais que vous n’aviez simplement pas remarqué. Pendant tout ce temps, la réponse se trouvait peut-être juste en face de nous.
L’objectif de ce livre est de pointer vers ce que le mental peut avoir ignoré. Il ne s’agit pas de trouver « quelque chose » de nouveau, que vous pourriez atteindre ou ajouter à vous-même. Il n’est pas question non plus d’inventorier toutes les bonnes actions que vous avez pu accomplir dans votre vie, pour souligner quelle personne merveilleuse vous devez être. Il s’agit de pointer vers une chose si simple et si évidente que lorsqu’elle est vue, vous vous demandez comment vous avez pu la manquer. Comment le mental a-t-il pu passer outre une telle évidence ? Comment peut-il si facilement rejeter un tel trésor au bénéfice de ses réflexions ?
Vous pouvez être en quête de l’illumination, la réalisation de soi, l’esprit du Bouddha, Dieu ou tout autre objectif de la même nature. Vous pouvez être en recherche depuis de très nombreuses années, ou bien en être juste au commencement. Que vous ayez suivi un chemin depuis longtemps ou que ce soient vos premiers pas, cela ne fait aucune différence. Ce livre vous invite à regarder l’espace qui a été ignoré, pour voir ce qui est évident et amener la recherche à sa fin… dès maintenant.
Si vous vous trouvez dans un enseignement depuis un certain temps, vous pouvez croire qu’avec plus de pratique, de méditation, de visualisation, d’amélioration ou d’étude, vous arriverez au sommet de la montagne. Mais les chemins, les pratiques, les exercices ne conduisent pas au sommet de la montagne. Vous pouvez voir que la montagne elle-même et les chemins qui la traversent, ne conduisent que vers eux-mêmes. Vous pouvez vous convaincre au cours du voyage, que vous avez gagné plus de sagesse spirituelle, de paix, de joie, d’amour ou tout autre attribut de valeur. Mais est-ce vraiment la réalité de votre expérience ? Êtes-vous réellement plus proche de la réalisation de soi que le premier jour où vous avez entamé votre recherche ? Le fait est que, si la recherche se poursuit, la réponse est non : vous n’êtes pas plus avancé.
John Greeven
Page originale
Bonjour Christine
RépondreSupprimerCe qu'il y a de bien c'est qu'avec John Greeven, on n'est pas plus avancé (joke...) :-))
Christine bonjour,
RépondreSupprimerToujours le même paradoxe : tant que la recherche se poursuit, on n'est pas plus avancé ; mais plus elle se poursuit et plus elle s'érode elle-même et se rapproche ainsi de sa fin.
L'éveil est totalement ou n'est pas du tout.
Et quand il est, il est immédiat.
Mais l'érosion de l'ego, elle, est progressive.
Seul problème : tant qu'il ne reste ne serait-ce qu'une miette d'ego, l'éveil ne peut pas être, pas du tout !
Il y a simplement, dans ce débat un peu stérile, une petite confusion entre "érosion de l'ego" et "éveil".
L'erreur est d'espérer un peu plus d'éveil au fur et à mesure que s'érode l'ego. Tant qu'on croit ça, on se décourage périodiquement en se disant : "Je ne suis pas plus avancé !"
Non, "je" n'est pas plus avancé... mais il a quand même (peut-être) reculé !
Bien sûr, ça ne se remarque pas forcément. "Je" est toujours "je" ! Mais la spiritualité est un enzyme glouton. Ça grignote, ça grignote !
Et ça finit même par grignoter le désir de s'éveiller... et par voie de conséquence directe l'idée qu'on n'est "pas plus avancé".
D'ailleurs, où voudrions-nous avancer... puisqu'on est déjà là ?
Bernard
Je comprends le sens mais les chemins que nous prenons, dans lesquels nous évoluons, ne nous font-ils pas mûrir quand même ? Prendre chaque jour un peu de plus de recul, de conscience donc de présence ? Sans ses cheminements, nous rapprochons-nous vraiment de qui est déjà ? Ses chemins intérieurs ne sont-ils pas à emprunter quand même ? J'avoue que la réalité de mon expérience face à l'accompagnement de ma mère vers sa mort a été que si elle était survenue 10 ans plus tôt, je n'aurais pu la comprendre de la même façon. C'est grâce à une certaine préparation que j'ai pu y faire face et porter l'ensemble. Ces cheminements intérieurs m'ont été plus qu'utiles pour comprendre plus en avant l'amour a apporter dans cette situation. J'entends que je suis déjà mais c'est comme tout, dans cette incarnation, je suis encore ce que je suis en train de devenir.
RépondreSupprimerL'EVEILLE IL en n'on fait un " ultra " divin ce qui enlever tout sa vrais crédibiliter . et celui qui a la veriter sans trouve inpuisant dans son eveille divin. le pouvoir a etait justement la perte de touts etre eveille qui chercher le pouvoir les miracle pour etre le jesus au pouvoir surpuisant.IL l'on idolatre extrapoler pour justement tronper ceux et celle qui cherche la veriter et qu'il lon trouver sans meme le s'avoir!!! car ce cherchant toujour plus avoir avoir et finalement il avais trouver le chemein qui ET le verbe... ET le miracle?!?!?! ET IL fure surprix comment parler jesus il n'avais j'aimais vu une person parler de cette facon!!!!! IL ETAIT REVEILLER PAR c'est parole par sa fason de parler la logique de c'est dire les maillon manqu'ant a toutts conprention qui render la vu aux aveugle et des oreil au s'ourde car celui qui a des oreil entande IL ET EVIDENT que l'eveille conduit inmankablement a la perfection dans la matier et au conbien le miracle si la veriter etait desvoiler au journal de 20H tous les jour et proclamer la veriter absolue de l'etre divin conpletement reveiller a sa vrais nature la terre changerait en un rien de temp oui c'est sur... MAIS ES vraiment le plan de notre pére LUI seul le sai et meme le fils le sai pas encor cela dite le fils et la et c'est pas pour rien alor il sais qu'il doit attendre attendre IL ET ECRI que le fils et inpatient d'intervenire mais il sais car il et fidelle et vraix que seul le pére déside du jour et de l'heure car l'espri de dieu peut touts
RépondreSupprimerMerci Bernard, CHISTINE, et vous tous,
RépondreSupprimerMerci de promouvoir l’érosion de cette puissante structure d’apparence qu’on touche avec les yeux, qu’on saisit d’une poigne ferme de pensée, mais qui glisse toujours entre nos sens, dans l’oublie.
Hier encore dans une fulgurance de ma mémoire, je télécharge inconsciemment un fichier caché, compressé dans du temps relatif.
Début d’après midi,,,, je me penche à l’intérieur de mon véhicule pour le toiletter, et d’un seul coup inattendu, une odeur, ou un mélange d’état de conscience et d’information olfactive m’impacte, et je revisite l’ambiance d’un instant, ma présence dans ce vieux tacot,
Noir, à la forte odeur de cuir et d’usure, qu’utilisait mon père pour nous trimbaler^^
Il est là, je le vois en images émotionnelles, tout près de moi, il n’a pas bougé d’un pouce dans l’ombre de mon inconscient, ces proportions s’imposent sur ma morphologie d’écolier, et cette gravitation consciente, n’a pas prie une ride.
Elle ne c’est pas fait (grignoter par les enzymes BK)^^, non, elle émane simplement de ce sentiment qui me fait avancer, qui me tient la main comme une tradition bien encrée, perdue au beau milieu de cette ambiance nostalgique où tout s’effondre.
Par la suite, Je me sens détaché dans de la foule du centre ville, rien n’a plus le même gout, ce déplacement pour affaire immobilière, devient fade et insipide, j’essaye de maintenir pourtant un dialogue qui n’a plus d’importance face à ce souvenir, d’ailleurs il me semble que ce n’est pas un souvenir, mais une émanation insaisissable que le temps n’affecte pas.
Un texte pur
RépondreSupprimerThank you!
amitié