Cette pure conscience est notre véritable identité. Elle est toujours présente et nous accompagne tout au long de notre vie, que l'on en soit conscient ou non.
Elle est la base de la réalité dans laquelle apparaissent toutes nos perceptions. Elle est ce que nous sommes au plus intime de nous-même et que nous partageons avec tout ce qui existe : une fleur, une étoile mais aussi une chaise et un radiateur. Sa réalisation ne rend donc certainement pas « spécial ». Au contraire, elle ôte cette impression d'être un individu spécial ou séparé au sein de l'univers.
Cette conscience, ce silence ou présence fondamentale de la réalité dépasse par sa simplicité et son évidence, ce que les mots peuvent en dire et ce que la pensée peut concevoir. C'est pourquoi elle ne correspond exactement à aucune description, y compris celle-ci.
Elle ne peut être découverte que dans le moment présent.
Elle n'est réalisée de manière définitive que lorsqu'elle cesse de s'identifier au moi séparé, et au flux des pensées et des concepts que l'on a sur soi et sur la vie. Elle devient alors un état d'être naturel qui accueille et inclut entièrement la vie et notre humanité. L'individualité peut alors s'épanouir sur sa base authentique la plus profonde.
Il est possible de réaliser notre vraie nature maintenant, car nous sommes déjà pleinement l'essence de la vie, la présence dans laquelle tout apparaît. Il n'y a rien à atteindre, ni à réaliser. Il s'agit plutôt de se rendre compte que tout est déjà là, a toujours été là. Pour cette raison, l'éveil ne dépend d'aucune cause extérieure, grâce ou circonstance. Y-a-t-il une seule vague de l'océan qui ne soit pas déjà remplie d'eau à ras bord ?
Michael Szyper
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« J'entends parfois que l'on vit une « époque extraordinaire » dans laquelle l'éveil survient de plus en plus chez des « personnes ordinaires ».
En ce qui me concerne, je n'ai jamais rencontré de « personnes ordinaires ». Quand je regarde quelqu'un, ce que je vois est le mystère de la vie se manifestant de manière égale en tant que chacun de nous.
Il me semble par contre, que de plus en plus de gens s'éveillent à leur vraie nature et continuent à vivre une « vie ordinaire » : ils ont un travail ou pas, vont faire les courses, passent du temps en famille et entre amis, s'excusent lorsqu'ils ont blessé quelqu'un, et dans la simplicité du cœur, vivent à partir de l'Être, du silence et du flot de la vie et non à partir du besoin d'exister de l'ego.
C'est là une évolution de la conscience en laquelle je crois et, plus il y aura de gens touchés par elle, plus cela fera une différence dans la manière dont l'humanité vit sur notre terre-mère. »
Ah oui, j'observe moi aussi cette contagion...Espérons qu'elle va se propager plus vite que tous les virus dont on nous menace et que l'on pourra parler de pandémie A, pandémie Awareness!
RépondreSupprimeroui, j'aimerais tant que ce virus me touche…
RépondreSupprimerChristine bonjour,
RépondreSupprimerEntre l'article et son "P.S.", voila deux résumés impeccables concernant la nature de l'éveil et son actualisation à notre époque.
Voila plusieurs années maintenant que je suis persuadé de l'imminence d'un raz-de-marée spirituel ou, en tout cas, transpersonnel.
Après le relatif réveil écologique d'il y a trois ans, le réveil spirituel risque même d'être encore plus "absolu".
Plus absolu... tout simplement parce qu'il ne s'agira de rien d'autre que du début de l'Humanité.
Alors,
- ou l'Humain humanoïde pose enfin les pieds sur cette planète,
- ou il faudra attendre qu'une autre espèce, non humanoïde, accède à l'Humain.
Parce qu'il est bien évident que les "ego-humanos" auront bientôt tout détruit, eux compris !
Le mot d'ordre me semble donc aujourd'hui sans réplique possible :
éveille-toi ou crève !
Si on comprend bien ça... ça peut marcher !
Bernard
Quelque fois il y a un passage qui m’éloigne de mes pensées préoccupantes, un passage où les notions de temps apparaissent en mouvement plus lent, plus ample, plus rien n’absorbe la volonté d’atteindre les nuages dans cette symphonie étourdissante.
RépondreSupprimerCe n’est pas un passage au sens ou la perception s’engouffre, non, mais c’est une émotion non référencée qui laisse un peu pétrifier les réponses de mes questions non formulées, (mon mental est en chantier^^)
Et puis il y a ces effets collatéraux, un poids émouvant qui surgie de nulle part, un tsunami de tremolos humidifiant qui émerge jusque dans mes yeux, et j’ai du mal à contenir, imaginez cette situation observée par un passant lambda, paisible, dans son action habituelle, je n’ose croiser se regard intrigué qui dans l’éloignement de la surprise, colmatera ses quelques brèches interrogatives,
En références mémorielles sur les aléas des parcours.
Et moi perdu entre nulle part, et moi-même, je flotte, je slalome comme une méduse au grès des densités invisibles.
Bonjour Christine,
RépondreSupprimerFidèle au Tao, je passe par votre blog, les poissons de Bali tout d'abord, puis par cet excellent article sur l'Eveil.
Je vous souhaite une bonne soirée et une bonne semaine, Oliver