samedi 17 septembre 2011

Avant le passage du chas

J’ai moins publié ces derniers jours. Je ne vous oublie pas mais tout le monde a moins à dire tant tout ce qui est important aujourd’hui se passe à l’intérieur, dans l’intimité de l’être. On est entre deux, dans ce vide apparent où les pressions du baromètre chutent en flèche avant la grande tempête. Il n’y a pas que les plus sensibles qui sentent cette dépression, elle est en fait ressentie par tous et s’exprime peu ou pas du tout. Les moins sensibles à la nature des énergies qui nous bousculent, laissent poindre en eux une anxiété grandissante. Mais vous qui lisez ces lignes, allez vous faire de même ? Allez vous vous détourner de la joie simple qui grandissait en vous ?
Il y a une telle convergence des lignes du Temps – entendez par là une grande proximité entre les futurs parallèles possibles – qu’il va falloir soutenir solidement son intention d’un futur qui nous convienne. Il existe donc toujours des possibles et l’un d’eux nous concernera toujours personnellement. Autant faire que ce soit celui qui corresponde à nos désirs. S’il est à peu près clair que tous ceux qui se sont éveillés ces dernières années ou ces dernières semaines sont là pour être chacun à leur mesure les piliers auxquels d’autres viendront passagèrement s’appuyer le moment venu, il n’en demeure pas moins que le contexte du libre-arbitre fait que toute possibilité de dérapage reste envisageable. Pour résumer, il y en a qui tourneront peut-être sans en prendre conscience leur veste au dernier moment. C’est comme ça.

Pour autant faut-il être conscient que la peur – j’y reviens encore et toujours -mais aussi l’inquiétude du lendemain, le souci pour autrui, sont les flèches les plus ardentes des serviteurs de l’ombre contre les artisans de lumière. Comme ceux-là savent parfaitement ce qui arrive et caressent toujours l’illusoire espoir d’en prendre le contrôle d’une manière ou d’une autre, ils attisent le feu en décochant à tout va leurs traits délétères. Mensonges et vérités mêlés sont tirés par essaims pour semer la plus grande confusion. Et à lire ce que je lis sur le web, même venant de gens sincères et qui pensent bien faire, le brouillage fonctionne plutôt pas mal. Il va falloir une sacrée dose d’un caractère bien trempé et un sérieux ancrage pour se tenir calmement droit dans la tempête et porter haut le flambeau qui donnera le cap aux égarés. On voit déjà, aux premières lueurs des avant-troupes, les moins bien trempés s’inquiéter de tout et de rien et prêts à se barricader s’ils n’ont l’ouverture de s’enfuir à toutes jambes. S’enfuir où d’ailleurs ? Je me le demande. Que ceux-là se ressaisissent, on a besoin de tout le monde sur le pont et personne en fond de cale.

Il ne vient pas la guerre, encore moins la fin du monde ! Ce qui vient derrière la phase de chaos est merveilleux. Et je le rappelle encore une fois, s’il y a des départs de ce monde – et viendra le moment où il y en aura – ils se feront tous selon ce que les âmes ont programmé pour elles-mêmes et le choix final qu’elles ont fait il y a quelques temps en fonction de leur expérience présente. Que craignez vous ? Sur quoi pleureriez-vous déjà ? Il n’y a pas de mort ailleurs qu’en littérature, tout n’est que passage d’un état vers un autre en cueillant au passage les fruits de son expérience pour mieux aborder la suivante. Le calme revenu, vous verrez ceux qui vous sont chers autant que vous le voudrez, mais comme il a été dit tant de fois : « laissez les morts enterrer les morts ». Laissez passer vos chagrins, oubliez les commémorations, tournez-vous vers la vie, elle est là devant vous, au sortir de la chrysalide. Poussez sur le cocon, ouvrez vos ailes et offrez-vous aux soleils naissants.

Les grandes tribulations viendront lorsque ce sera le moment et celui-ci sera la volonté de notre Terre qui cherche son nouvel équilibre au terme de l’aventure pré-humaine. Elle va nettoyer les dégâts et redessiner le décor qui sera propice, cette fois, à l’aventure humaine. Lorsque poindra l’aube des soleils de ce jour nouveau, nous n’en reviendrons pas. Nous nous assirons sur une pierre et laisserons cette chaleur nouvelle et pénétrante effacer les froideurs de la longue nuit que nous avons vécue.

Je me répète, mais personne aujourd’hui, ni en haut ni en bas, ne peut dire quand et comment les évènements se dérouleront. Alors oubliez les faux prophètes, même s’ils sont sincères, et cessez donc de vous inquiétez des rumeurs et des diverses théories catastrophistes qui ont envahi à dessein le web. Vivez ! Incarnez ce que vous êtes jusqu’au bout, dans la simplicité la plus grande possible, dans la joie la plus enfantine de s’éveiller chaque matin sur une planète extraordinaire, dans le partage naturel des richesses infinies avec ceux qui comme vous résonnent en votre énergie du moment. Peu importe si la joie se niche dans la pelure de l’oignon que vous préparez, l’assiette que vous lavez ou la contemplation d’un nuage sur une montagne. Ce qui importe, c’est de ne rien laisser traîner en vous sous le tapis de non résolu, de non éclairé, d’être présent à vous même, conscient de la beauté première du monde, prêt à vivre sans masque ce que vous devenez et vous ouvrir simplement aux autres. Ils sont comme vous, les autres. Ils perçoivent aux aussi que quelque chose est en train de changer et par loi de résonance, ceux qui vous correspondent viendront à vous et vous irez vous aussi vers eux pour peu que vous ne vous enfermiez plus dans votre bulle de survie.

J’ai fait le choix de ne pas vous parler des évènements sismiques et volcaniques qui ne cessent de s’amplifier, ni de la « comète » Elenin et de son possible cortège, ni de l’effondrement économique en cours, ni de l’activité de notre Soleil, ni des tentatives des obscurs marionnettistes de rendre plus obscur encore notre monde. Pourtant ils en font ceux-là, de leurs mensonges sur les guerres dites de « libération » qu’ils déclenchent un peu partout à la contamination nucléaire dans laquelle baigne le Japon et une partie du monde. Non que je veuille mettre la tête dans le sable car il est important de prendre conscience des règles du jeu qui nous a été imposé, mais à ce stade, là n’est plus l’essentiel. Il ne sert plus à présent de trop s’attarder à la fois sur les actes sombres perpétrés contre la vie et sur les évènements naturels en cours qui vont probablement bouleverser le quotidien de nos vies. Ou si vous éprouvez le besoin de le faire, faites-le avec détachement, sans implication émotionnelle.

Jusqu’à présent il s’agissait de prendre la température pour être sûr de ce que l’on vivait, qu’on y était bien, que c’était le moment attendu. Maintenant on le sait et l’on sait donc aussi que ce qui va suivre, on l’attend depuis des éons. Alors tournons-nous exclusivement vers le beau et le bon. Amenons au sein de la formidable énergie créatrice de nos pensées la paix, l’amour sans condition et la sérénité. Le temps est venu de s’assurer que nos coupes sont vides, donc offertes à s’emplir, et de nous préparer à aborder le chas de l’aiguille qui devient notre horizon. Nous sommes un fil d’Ariane indestructible qui va passer le chas parce que c’est ce que nous voulons, et l’univers chatoyant que nous portons en nous va s’épandre sur le joyau qui nous a tant aimé et que nous avons tant chéri. Le temps n’est plus aux larmes de tristesse sur ce qui n’a pu être fait, mais aux larmes de joie sur ce qui se fait maintenant. Et ici.

Fraternellement,

© Le Passeur – 16 Septembre 2011 – http://www.urantia-gaia.info Cet article est autorisé à la copie à la seule condition de ne pas l’associer à une démarche commerciale, de respecter l’intégralité du texte et de citer la source.

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