samedi 10 septembre 2011

Petit Rituel Pour La Paix Du Coeur

Voici un petit outil, un petit rituel proposé pour traverser avec plus d’aisance cette période à la fois splendide et trouble.
 
Il concerne la souffrance, car nous avons tous accumulé des mémoires de souffrance, passées ou présentes, qu’il s’agisse de souffrance physique ou morale.
 
Posons-nous un instant avec la notion de souffrance, sous toutes ses formes, et laissons remonter les scénarios qui nous viennent à l’esprit qu’il s’agisse de traumatismes de guerres, de violences physiques, de tortures, de sacrifices, d’abus de pouvoir sur nous, toutes les souffrances que nous pouvons avoir vécues de façon réelle dans cette vie ou sous forme de mémoires passées, ou même sous formes de fictions ou d’histoires entendues, toutes les formes de souffrances qui nous touchent.

Lorsque nous sommes bien en contact avec ces souffrances, acceptons de tout simplement de pardonner à tous ceux qui ont pu nous faire souffrir dans cette vie ou les vies passées, pardonnons-leur, qu’ils l’aient fait sciemment ou inconsciemment :
 
“Je pardonne à tous ceux qui m’ont fait souffrir, sous quelque forme que ce soit, sciemment ou inconsciemment, dans cette vie, mes vies passées et futures ”.
 
Pardonnons du fond du cœur.
 
Restons à l’écoute de notre corps et ressentons ce qui s’y passe.
 
Ensuite demandons pardon*, car nous avons, nous aussi, fait souffrir:
 
“Je demande pardon à toutes les êtres de tout règne, que j’ai fait souffrir, sous quelque forme que ce soit, sciemment ou inconsciemment, dans cette vie, mes vies passées et futures ”.
 
Demandons pardon du fond du cœur.
 
Restons à l’écoute de notre corps et ressentons ce qui s’y passe.
 
Et maintenant pardonnons-nous:
 
“Je me pardonne d’avoir fait souffrir des êtres de tout règne, sous quelque forme que ce soit, sciemment ou inconsciemment, dans cette vie, mes vies passées et futures ”.
 
Restons à l’écoute de notre corps et ressentons ce qui s’y passe.
 
Nous allons maintenant libérer ces mémoires et les rendre à la Terre-Mère qui saura les prendre en charge:
 
“Je rends à la Terre-Mère toutes les mémoires que j’ai accumulées en relation avec la souffrance, sous quelque forme que ce soit, que j’ai subies ou fait subir, dans cette vie, mes vies passées et futures, et demande pour tous ces êtres et pour moi-même sa douce et tendre consolation”.
 
Restons à l’écoute de notre corps et ressentons ce qui s’y passe.
 
Maintenant énonçons clairement que nous annulons tout contrat, vœu, ou serment que nous aurions fait en relation avec la souffrance car nous avons pu croire, par exemple, dans certaines vies que la souffrance serait un chemin vers Dieu.
 
"J'annule tout contrat, voeu ou serment que j'aurai fait, en relation avec la souffrance, la mienne et celle d'autres êtres."
 
Et une dernière chose pour conclure:
 
“Je demande à Saint Michel de couper tous les liens, dans cette vie, mes vies passées et futures, en relation avec la souffrance sous quelque forme que ce soit”.
 
Une dernière fois restons à l’écoute de notre corps et ressentons ce qui s’y passe.
 
Maintenant, laissons se déployer en nous cette libération et allons en paix, les jours qui suivront nous permettront d’apprécier le résultat de ce petit rituel.
 
Que la paix soit avec nous.
 
 
*Petite précision sur le pardon: quand nous pardonnons, cela veut dire que nous sommes prêts à donner notre pardon à ceux qui nous le demandent. Parallèlement, quand nous demandons pardon cela signifie que nous sommes prêts à recevoir le pardon de ceux que nous avons offensés quand ils pourront ou voudront nous le donner. Ce n’est qu’ainsi que le pardon est accompli: quand il est demandé et donné. Tant que nous n’avons pas reçu de demande de pardon, la personne n’est pas pardonnée. Tant que nous n’avons pas demandé le pardon nous ne pouvons pas être pardonnés. Et si la personne n’est pas prête à nous le donner nous devrons attendre qu’elle le puisse. Mais en le demandant nous avons, d’ors et déjà, établi la paix en notre cœur.

© Christine – Vous pouvez partager ce texte à condition de respecter son intégralité et d'en donner la source.

3 commentaires:

  1. excellante initiation ou purification cela fait du bien merci Christine .

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  2. tant que la personne ne demande pas de demande de pardon, elle n'est pas pardonnée.. mais soi, est-ce que l'on ne peut pas pour autant se libérer de ce qui a pu nous associer de façon plus funeste à elle ? imaginons le cas de personnes qui sont défuntes , ont pu causé des souffrances de leurs actions,et n'ont jamais demandé pardon( genre nier carrément son implication) ?

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  3. Lorsque nous demandons pardon nous sommes libérés, même si la personne n'est pas prête à nous pardonner: nous sommes libérés de cette histoire, nous l'avons dépassée en quelque sorte.

    Lorsque nous pardonnons, notre pardon est disponible pour la personne lorsqu'elle le demandera, et là aussi nous sommes libérés.

    En pardonnant nous ouvrons la voie pour de plus en plus de pardon, comme un sillon tracé pour que d'autres l'empruntent...

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