mardi 21 juin 2016

Acceptation

Lorsque vous cessez de vous divertir sérieusement avec toute l'histoire conceptuelle d'une vie prolongée au-delà du contenu actuel de la conscience, dans la pensée, la vie conceptuelle est considérée pour ce qu'elle est et cesse d'être un objet exclusif d'attention. 

L'identification en tant que moi conceptuel - ou ego - n'est pas moins une réalité que la simple conscience, mais c'est un ajout inutile, une superposition sur le simple sentiment du «moi» en tant que présence corporelle.

jeudi 9 juin 2016

Devenir le ciel

 
 Combien de nuits sombres de l’âme sont-elles nécessaires ? A quelle fréquence ? Une fois par an ? Deux fois par semaine ? Toute la journée, tous les jours ?

Que faut-il pour que nous laissions aller les croyances et les attitudes que nous chérissons parce que nous construisons un faux sentiment de sûreté et de sécurité en nous accrochant à elles toute notre vie?

Nous savons au cœur de notre cœur qu’il s’agit d’une réaction à la peur, n’est-ce pas ?

mercredi 1 juin 2016

jeudi 26 mai 2016

Une Présence infinie



Djanet la tadrate Hamdanmourad
Ce voyage, si riche et bouleversant que je n’ai toujours pas fini de digérer, fut un temps de l’éveil. L’un des moments capitaux eut lieu dans le désert de Thar (Rajasthan).

Le corps limé et l’âme polie par la route, j’étais descendu au petit matin au bord d’un étang dans lequel se mirait un temple. Là, dans le silence et la solitude de l’aube, dans cette transparence cristalline de l’eau et de l’air, j’ai été soudain comme submergé par une force de paix, de plénitude, de lumière. Les larmes, abondantes, coulaient sans raison. Entre le monde et moi, tout soudain était communion, amour, harmonie.

vendredi 20 mai 2016

Pas de moi à trouver


Vous n'êtes jamais né. Votre existence n'a pas commencé et ne finira pas. Ce corps-esprit est une fenêtre éphémère de l'expérience - quand il cesse vous ne cessez pas. 

Vous ne pouvez pas être libéré parce que, tout d'abord, vous n'avez jamais été enfermé. La seule prison existant est la prison de la fausse croyance, des idées fausses sur l'existence transitoire. Vous les avez créées mais vous pouvez voir au travers, et l'ensemble de votre fondation tombe - cette fondation est un cadre extrêmement complexe ... et comprend chaque chose que vous pensez savoir. 

Quand cela tombe, vous restez, littéralement, avec rien. Et c'est juste comme cela doit être.

vendredi 13 mai 2016

Il s'agit de devenir vivant

Il s'agit de devenir vivant. Il s'agit de s'éveiller à la grâce inhérente à chaque instant.

Il s'agit de gentillesse inconditionnelle et d'infinie bonté envers vous-même. Il s'agit de permettre, d'autoriser enfin toutes ces ondes invisibles, mal-aimées, insatisfaites, de l'océan de vous-même à ramper hors de la profondeur, de l'obscurité, des coins, des trous et des crevasses de l'expérience, et à rentrer dans la lumière scintillante et pleine d'émerveillement.

dimanche 8 mai 2016

Le courant

Dans la vie, il y a des jours où il semble que tout va dans sa propre direction, que cela nous plaise ou non. Ce qui est planifié va de travers et des choses inattendues se produisent.  

Notre illusion de contrôle peut rendre de tels moments frustrant.  

Mais quand nous nous rendons compte que c'est la vie elle-même qui est au contrôle, il est facile de se laisser aller et de suivre le courant.  

mardi 3 mai 2016

Conscience et pensée


Votre expérience actuelle peut être décomposée en deux aspects apparents: la conscience et la pensée. La conscience est votre nature essentielle. C'est un espace éveillé grand ouvert, vide, paisible, aimant, intelligent qui est inséparable de ce moment.
 
Les pensées sont des images temporaires qui vont et viennent dans une succession sans fin. La pensée est habituellement une certaine interprétation dualiste sur la façon dont le passé est incomplet, dont ce moment n'est pas assez bon, ou dont le futur détient la réponse.

vendredi 29 avril 2016

C'est complètement fou!

Absolument! nous dit Tony Parsons

(et j'adore la tête qu'il fait quand il énonce une vérité incontournable par le mental!)

dimanche 24 avril 2016

Tu es Cela

 
Les maux de tête commencèrent à la fin des années 80, d'abord dans la nuque et seulement une à deux fois par semaine. Après environ une année, ils se transformèrent en constante migraine. Je me réveillais et me couchais ainsi. Plus je la combattais, plus elle empirait. Aucun médicament, naturel ou chimique, n'avait le moindre effet. La seule échappatoire était le sommeil ou une sorte de méditation - bien que j'ai toujours été opposé à toute soi-disant « pratique spirituelle ». Mais cette douleur permanente me permettait de tomber dans un état d'absence chaque matin, juste après le réveil.

Dans cet état, la douleur se réduisait à une vibration lumineuse dans la conscience. Il ne subsistait alors plus personne pour souffrir. La plupart du temps, j'émergeais de cette méditation après quatre ou cinq heures et avec « MOI » revenait la douleur. Du paradis à l'enfer. Ensuite, toutefois, je réussissais à gagner mon atelier et à peindre avec plus ou moins de succès, créant ainsi un semblant de routine dans ma vie.