Dès notre tendre enfance nous
apprenons à nous construire une identité forte pour survivre. Cette
identité peut être celle d’un vainqueur ou d’un vaincu. La
société aime les gagnants, mais les victimes attirent aussi
beaucoup de sympathie.
Plus tard, nous apprenons à faire notre place dans le
monde et à développer des relations interpersonnelles harmonieuses.
Certains apprendront à gérer leurs émotions et étudieront
différentes techniques pour s’en libérer. Ces approches ont leur
place dans notre évolution, elles nous permettent de survivre.
Puis, arrive un jour où nous découvrons les limites
de la survie et commençons à chercher quelque chose de plus
simple, plus naturel et plus vivant. L’impulsion pour « vivre »
dépasse celle pour «survivre».
Dans cette transition où l’élan pour « vivre » et
« être vraiment soi » commence à surpasser l’impulsion de
survie. Quelques remises en question s’imposent. Dans un système
où la survie dominait, certaines croyances avaient leur utilité.
Elles sont maintenant des obstacles à une vie simple et légère.